D’après le site américain News.com, le processeur 64 bits Opteron d’AMD recueillerait un soutien de poids, celui de HP qui avait choisi de l’adopter sur certains de ses serveurs de la gamme ProLiant, ceux qui contiennent de un à quatre processeurs. Si cette rumeur se confirmait, il n’y aurait plus que Dell parmi les grands constructeurs de serveurs à ne pas soutenir l’Opteron. IBM a été le premier à l’adopter ; il équipe d’ores et déjà plusieurs de ses serveurs et stations de travail. Il a été suivi par Fujitsu-Siemens puis plus récemment par Sun Microsystems qui en a fait le fer de lance de sa stratégie de reconquête du marché des serveurs d’entrée de gamme, annonçant le portage de son Unix, Solaris, pour l’Opteron (voir édition du 17 novembre 2003). Son succès tient pour une bonne part à l’une de ses caractéristiques qui est de se comporter comme un processeur 32 bits lorsqu’il s’agit de faire tourner nativement des systèmes d’exploitation 32 bits, tels Windows, Linux ou Netware, et de fonctionner, en revanche, comme un processeur 64 bits pour l’exécution conjointement ou non des applications à 32 ou 64 bits avec un système d’exploitation à 64 bits. C’est sa grande force vis-à-vis de son concurrent, le processeur 64 bits Itanium d’Intel qui, certes, offre des performances supérieures à celles de l’Opteron mais impose une rupture technologique. Il est en outre beaucoup plus coûteux. Récemment, Intel a du reste annoncé quelques initiatives visant d’une part à réduire le coût de l’Itanium et d’autre part à lui ajouter une couche logicielle lui permettant d’exécuter les applications 32 bits (voir édition du 14 janvier 2004). En bref, il s’agit de copier les recettes qui font le succès de l’Opteron.
Toujours loin derrière Intel
Au fil des ralliements successifs des constructeurs, l’Opteron s’affirme donc comme une technologie leur permettant de développer des serveurs offrant un bon rapport performance/prix. Or, c’est ce segment qui connaît actuellement la croissance la plus forte. Selon IDC, au troisième trimestre 2003, il s’est ainsi vendu 10 700 serveurs Opteron contre 5 000 serveurs Itanium. Mais en valeur, ces derniers, compte tenu de leur prix, ont représenté durant cette période un chiffre d’affaires de 123 millions de dollars, contre 61 millions de dollars pour les premiers. AMD commence cependant à engranger les dividendes de sa stratégie 64 bits, dégageant un résultat de 43,1 millions de dollars au quatrième trimestre, son premier bénéfice net trimestriel depuis deux ans. Son chiffre d’affaires s’établit à 1,21 milliard de dollars, en progression de 76 % par rapport au même trimestre de l’an dernier. Sur l’ensemble de l’exercice 2003, le chiffre d’affaires croît de 30 % à 3,5 milliards de dollars et AMD a ramené son déficit à 274 millions de dollars contre 1,3 milliard en 2002. Pour autant, le fondeur est loin d’entamer la position d’Intel, qui a enregistré l’an dernier des bénéfices historiques.
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