Dans l’univers de la blockchain, il faudra compter sur HPE.
Le groupe américain réaffirme ses ambitions à l’heure de rejoindre les rangs de l’Enterprise Ethereum Alliance (EEA).
Une cinquantaine d’autres organisations font parallèlement leur entrée dans ce groupement qui cherche à définir des standards pour l’exploitation, en entreprise, des technologies de registres distribués – dont la blockchain est techniquement l’une des composantes.
Les problématiques abordées touchent autant à la gouvernance qu’à la sécurité, la vie privée, l’interopérabilité ou encore la propriété intellectuelle.
À sa création officielle en février 2017, l’EEA comptait une trentaine de membres parmi lesquels Accenture, Credit Suisse, Intel, J.P. Morgan, Microsoft et Thomson Reuters.
Elle affirme aujourd’hui avoir atteint le cap des 200, avec des pouvoirs publics sur la liste, dont les gouvernements de l’Illinois (États-Unis) et d’Andhra Pradesh (Inde).
Rappelant que seule la valorisation de Bitcoin (94 milliards de dollars) dépasse celle d’Ethereum (31 milliards) dans le monde des cryptomonnaies, HPE compte apporter sa contribution à l’EEA sous un angle en particulier : les technologies « memory-driven ».
Le groupe informatique compte mettre à profit une architecture qu’il avait présentée l’an dernier et qu’il a depuis lors expérimentée avec le Centre allemand de maladies neurodégénératives, au travers d’un prototype capable de traiter en simultané 80 000 génomes humains.
Le projet consiste en un bus mémoire auquel viennent se rattacher des processeurs et des mémoires, avec des protocoles sécurisés afin d’échanger des données entre éléments de calcul et éléments de stockage. Il exploite un OS Linux embarqué et de la mémoire de type NVRAM qui allie la capacité et la persistance du stockage traditionnel à des performances proches de celles de la DRAM.
HPE avait déjà communiqué sur des projets internes montés à partir des travaux open source de l’EEA, sans en être officiellement membre.
La firme de Palo Alto mène une collaboration sur un autre front ; en l’occurrence, avec la start-up R3, autour de laquelle s’est constitué un collectif à l’origine de la plate-forme Corda.
Cette dernière, adossée à une infrastructure distribuée, est censée répondre spécifiquement aux besoins de l’industrie financière.
HPE en exploite le code, en lien avec ses serveurs Integrity NonStop, dans le cadre de plusieurs expérimentations, dont l’un présentée au mois de juin lors de l’événement HPE Discover.
Le PoC, réalisé pour Commonwealth Bank of Australia, a consisté à émettre une cryptomonnaie qui permettait de prendre des participations dans un fonds d’investissement fictif.
La banque et le fonds étant sur le même registre, la procédure de rapprochement est devenue inutile, la blockchain accélérant par ailleurs la vérification et le stockage des identités.
Reste, comme le reconnaît HPE, à assurer la compatibilité avec les systèmes existants et à expérimenter en cercle plus large, afin d’augmenter la capacité de traitement du registre.
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