HTC avait donné rendez-vous le 20 octobre pour dévoiler son prochain smartphone haut de gamme baptisé One A9 dont la particularité est d’évoluer d’emblée sous Android 6.0 Marshmallow. Mais, ce n’est pas tout puisqu’il hérite également des lignes esthétiques de l’iPhone 6.
C’est en effet ce qui frappe à la vue du nouveau flagship du constructeur taïwanais.
HTC avait pourtant cultivé son propre design depuis deux ans avec la gamme One et notamment le décevant HTC One M9 lancé plus tôt dans l’année.
Exit ces lignes qui caractérisaient les terminaux haut de gamme de HTC. Exit également les deux haut-parleurs BoomSound en façade qui laissent placent à un bouton intégrant un scanner d’empreinte digitale. Exit les lignes galbées de la coque arrière qui est ici plate, soulignée simplement par deux traits qui séparent les antennes.
HTC a aussi sacrifié la capacité du terminal (2150 mAh seulement) sur l’autel de la finesse (7,26 mm).
Malgré son air de déjà vu, il se distingue par ailleurs sur plusieurs points.
Il s’agit d’un des tous premiers terminaux mobiles à intégrer le SoC (System on Chip) Snapdragon 617 (MSM8952) signé Qualcomm. La puce de milieu de gamme succède au Snapdragon 615 qui est au coeur d’une myriade de smartphones de milieu de gamme sortis en 2015.
Le SoC intègre un processeur scindé en deux groupes de 4 coeurs Cortex-A53 (cadencé jusqu’à 1,5 GHz et jusqu’à 1,2 GHz pour l’autre). Il est associé à 2 Go ou 3 Go suivant les variantes. On trouve aussi une solution graphique Adreno 405.
Pour le stockage, le One A9 est décliné en versions avec 16 Go (avec 2 Go de RAM) ou 32 Go (avec 3 Go de RAM). Dans les deux cas, on trouve un emplacement pour carte microSD (pouvant accueillir une carte allant jusqu’à 200 Go).
L’écran de 5 pouces à technologie AMOLED et protégé par Gorilla Glass 4 se « contente » d’afficher une définition Full HD (finalement en rapport avec sa chiche batterie et son SoC de milieu de gamme).
Pour le volet photo, HTC a opté pour un APN principal avec capteur de 13 mégapixels, optique f/2.0 recouverte de saphir (incroyable) et stabilisation optique (OIS). En façade, on trouve un capteur UltraPixel (censé recueillir 300% plus de lumière qu’un capteur « classique », grâce à des photosites beaucoup plus gros) de 4 mégapixels.
Pêle-mêle, on trouve aussi le support de la technologie Qualcomm de recharge filaire rapide Quick Charge 3.0, le support du Wi-Fi ac et de la 4G LTE de catégorie 7 (débit descendant jusqu’à 300 Mb/s) ainsi que le décodage du son haute-définition grâce à la présence d’un CNA (Convertisseur numérique vers analogique) quantifié sur 24 bits et échantillon à 192 kHz.
Mais, la grande nouveauté est probablement la présence d’Android 6.0 Marshmallow avec présence d’une interface Sense plus discrète. Le One A9 ne sera pas le seul terminal HTC à en bénéficier puisque le constructeur taïwanais avait annoncé que la plupart des modèles sortis l’an passé et en 2015 auraient droit à la mise à jour idoine (ce qui inclut les M8, M8 Eye, E8, Desire 816, Desire 820, Desire 826, M9, M9+, ME, Butterly 3, E9 et E9+).
Le HTC One A9 sera disponible aux Etats-Unis au tarif de 400 dollars hors taxes. En France, il sera commercialisé en novembre prochain à 599 euros TTC.
Le temps presse pour HTC qui a vu une érosion de ses ventes de smartphones ces dernières années. Tant et si bien que la société annonçait en août dernier qu’elle allait réduire de 15% sa masse salariale, se délestant ainsi de 2300 employés.
Ces suppressions de postes s’accompagneront d’une réorganisation du constructeur taïwanais et de la création de nouvelles entités dont les activités se concentreront sur les objets connectés, la réalité virtuelle et les smartphones haut de gamme.
La société jouera donc gros le 20 octobre et ne devra pas décevoir les investisseurs en particulier. Ces derniers avaient déjà été échaudés par les pertes historiques de 8 milliards de dollars taïwanais (soit 252 millions de dollars US) sur la période d’avril à juin dernier.
Pour HTC, les voyants sont bien dans le rouge, notamment dans le secteur des smartphones avec moins de 2% du marché mondial.
HTC a tout simplement été bouté hors du top 10 (classements Gartner et IDC) avec l’arrivée tonitruante de constructeurs chinois (Xiaomi, Huawei…).
Crédit photo : HTC
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