L’avènement du printemps sonne le réveil de HubiC, l’offre cloud d’OVH destinée au grand public et aux PME. Trois mois de semi-hibernation ont suffi pour que l’ensemble prenne forme.
De nombreuses fonctionnalités restent toutefois à l’état d’embryon, intégrées à l’interface des différentes composantes de l’écosystème, mais inutilisables pour l’heure.
Pour autant, OVH se fait fort de souligner la métamorphose qui s’est orchestrée depuis cette intronisation-éclair en décembre dernier.
Après une première escarmouche timide à l’automne dernier avec Cloud NAS, suivie de cette vraie-fausse officialisation à l’occasion des fêtes de fin d’année, l’hébergeur français s’est aguerri, sur un marché ultra-concurrentiel dont il connaît désormais l’échanson.
Pour mieux éclabousser SkyDrive et consorts avec ce pavé lancé dans la mare du cloud, HubiC est décliné en trois formules. L’une, gratuite, offre à ses souscripteurs 25 Go d’espace disque.
Elle constitue le socle d’une offre relativement économique au regard de ce forfait Premium illimité à 83,60 euros TTC par an. En guise d’intermédiaire, un abonnement à 11,84 euros TTC pour 100 Go de stockage.
Un temps entrevu sans jamais avoir fait l’objet d’une quelconque confirmation de la part des intéressés, le palier du téraoctet avec limite de 10 Go par fichier est semble-t-il passé à la trappe.
L’utilisateur lui préférera l’accès aux ressources en WebDAV, le cryptage SSL, le partage de fichiers ou encore la gestion de comptes multiples.
Récemment mis à jour en complément à l’application iPhone, le client mobile pour Android (version 1.02) permet désormais de copier et déplacer des fichiers.
A terme, Mac OS X et l’univers Linux devraient eux aussi bénéficier d’un service logiciel dédié, pour l’heure disponible en bêta. La WebApp sera également sujette à refonte intégrale pour s’exécuter sur l’ensemble des navigateurs Internet.
En aparté, OVH s’engage à conserver les données de ses clients exclusivement sur des data centers localisés en France (région parisienne, en l’occurrence).
Qui plus est, l’hébergeur s’engage à ne s’octroyer un droit de regard qu’en cas de décision de justice en ce sens.
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