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Hyperledger Fabric 1.0 : cap sur les blockchains de production

Qu’il s’agisse d’améliorer la tolérance aux pannes, de fournir des SDK Go et Python, d’ajouter la prise en charge de Java ou encore de faciliter le déploiement avec Kubernetes, le chantier Hyperledger Fabric n’est pas terminé.

Président du comité d’organisation du consortium qui porte l’initiative, Chris Ferris tient à apporter cette précision à l’heure où le projet atteint un nouveau stade de maturité : la version 1.0 vient d’être publiée, après seize mois de développement.

Des groupes technologiques tels qu’IBM, Intel, SAP, Accenture, VMware, Fujitsu, Red Hat et Hitachi contribuent à la démarche, aux côtés d’acteurs de la finance comme Deutsche Börse, J.P. Morgan, London Stock Exchange Group et Wells Fargo.

L’alliance Hyperledger qu’ils ont officiellement formée fin 2015 est chapeautée par la Fondation Linux. Elle porte aujourd’hui huit projets, dont le plus avancé – seul sorti du statut « en incubation » est Hyperledger Fabric.

Avec l’objectif d’établir, à terme, un standard de registres décentralisés adaptés aux besoins de tous les secteurs de l’industrie, le consortium cherche notamment à accélérer la technologie blockchain, à améliorer sa capacité de montée en charge et à la rendre plus simple d’usage.

IBM, qui fait partie des principaux contributeurs, a adapté le code pour proposer, sur son PaaS Bluemix, une offre de « blockchain as a service » comprenant des couches additionnelles de sécurité : mise en place de règles d’accès, cloisonnement avec possibilité d’exécution dans des conteneurs, gestion des clés de chiffrement, coupure hardware en cas de détection d’accès non autorisés, etc.

Hyperledger recense, sur son site, une trentaine d’expérimentations basée sur Fabric. On citera TMX Group, gestionnaire du Toronto Stock Exchange, pour la gestion des droits de vote des actionnaires ; et le réseau interbancaire Swift pour les paiements transfrontaliers.

Le consortium explore des pistes d’intégration avec d’autres de ses projets, à l’image d’Indy (gestion des identités) et de Burrow (client basé sur la VM Ethereum). Il souligne les améliorations apportées entre autres aux mécanismes de consensus et à la gestion des permissions d’accès, à travers la création de « sous-registres ».

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