De nombreux fournisseurs informatiques estiment que le calcul en grille ou grid computing – qui consiste à répartir la charge de travail sur un ensemble d’ordinateurs reliés entre eux – a désormais sa place dans les entreprises moyennant quelques aménagements, bien que conçu à l’origine pour répondre aux besoins des scientifiques. C’est le cas d’IBM (voir édition du 26 septembre 2003) qui, pour renforcer l’attractivité du calcul en grille, incite fortement ses partenaires éditeurs à apporter les adaptations nécessaires à leurs produits. Car il est certain que ce mode de gestion des ressources matérielles ne peut séduire les entreprises qu’à la condition que les applications qu’elles utilisent le plus communément ? bases de données, PGI, CRM… – ont été repensées de façon à pouvoir fonctionner dans le cadre d’une architecture de grid computing. Sans cela, ses avantages, comme l’optimisation des ressources matérielles, ne sont que théoriques. Une poignée de partenaires d’IBM, sept en tout, a franchi le pas, notamment Citrix et les spécialistes de la business intelligence Cognos et Actuate.
Après la « webification », la « gridisation »
De même qu’il y a quelques années, à l’époque de l’émergence de l’architecture trois tiers, les éditeurs ont peu à peu été amenés à « webifier » leurs applications, il y a fort à parier que, sous l’impulsion des grands fournisseurs informatiques tels IBM, ces mêmes éditeurs procéderont à la « gridisation » de leurs produits. IBM a du reste clairement affiché son ambition de jouer dans le domaine du calcul en grille le même rôle de catalyseur qu’il a joué en faveur de l’adoption de Linux à la fin des années 90. Rappelons qu’Oracle a également fait du grid computing un des fers de lance de sa stratégie produit, adaptant à cette fin sa base de données ou son serveur d’applications J2EE (voir édition du 15 décembre 2003). A l’occasion de la dernière conférence annuelle d’Oracle, la patronne de HP, Carly Fiorina, a toutefois fait entendre une voix quelque peu discordante en rappelant que, selon elle, la technologie avait besoin d’être améliorée avant d’être proposée aux entreprises. Elle évoquait en particulier l’absence de standards permettant de rendre interopérables les grilles de calcul ou encore le manque d’outils d’administration (voir édition du 12 septembre 2003).
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