50 millions de dollars, c’est peu en comparaison avec cet astronomique chiffre d’affaires de 24 milliards présenté par IBM pour le premier trimestre 2011.
Mais les petits ruisseaux ne font-ils pas les grandes rivières ? Ce petit pas pour IBM est bien plus que le symbole du progrès technologique actuellement en marche dans le monde de l’IT.
Il s’inscrit dans démarche globale de réduction des consommations énergétiques en entreprise.
Selon le rapport IBM sur la Responsabilité Sociétale et Environnementale 2010 (RSE) accessible en ligne depuis le 23 juin, Big Blue aurait réalisé, sur l’exercice 2010, des économies jamais vues auparavant.
Au total, 350 sites d’IBM ont contribué à cet effort communautaire, en présentant plus de 3100 projets menés dans 49 pays, relève Silicon.fr.
Pour fin 2012, l’entreprise table sur une économie d’un million de mégawatts-heure (MWh). Une proportion double en rapport aux chiffres actuels.
En fondement de la résolution adoptée par les salariés, des réflexes simples pour donner l’exemple : éteindre la lumière en sortant du bureau, baisser le thermostat du chauffage ou encore préférer l’extinction de son ordinateur à la mise en veille.
Au-delà du geste civique de l’individu, l’effort s’est concentré sur les équipements de type data center. Certaines améliorations sont apportées en interne, directement sur les semi-conducteurs, sans nuire au rendement des machines.
L’optimisation hardware permet de réaliser des économies substantielles, certains serveurs (qualifiés d’écologiques) consommant jusqu’à 90% moins d’électricité qu’un serveur standard.
Côté logiciel, l’alliance de la virtualisation et du cloud ont fortement amoindri la charge qui pèse sur les serveurs. En témoigne le Technology Adoption Program (TAP).
Ce programme communautaire a mené au déploiement de 55 serveurs virtualisés, pour des performances égales à celles de 488 serveurs standard. De quoi diminuer la consommation électrique annuelle de 500 MWh.
En 20 ans, IBM aurait ainsi pu réinjecter 400 millions de dollars autrement dépensés dans l’alimentation de ses data centers.
Conséquence directe, les émissions de CO2 ont fondu comme neige au soleil (-40%) depuis l’instauration du protocole de Kyoto.
Les nouvelles mesures mises en place en 2010 ont permis d’émettre 16,7% de gaz carbonique de moins que l’année précédente.
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