IBM renouvelle sa gamme de grands systèmes avec la présentation d’un premier modèle, le z990, connu jusqu’alors sous le nom de code T-Rex. Résultat de quatre années de travail et d’un investissement d’un milliard de dollars, il intègre jusqu’à deux fois plus de processeurs que son prédécesseur, le z900, chacun d’eux affichant des performances supérieures d’environ 40 % à celles des processeurs qui équipaient ce dernier. En juin sera disponible une première version, dotée de 32 processeurs – ce qui représente une capacité de traitement de 9 milliards d’instructions par seconde, soit trois fois plus que le z900 – en attendant des versions à 48 et 64 processeurs respectivement fin 2003 et courant 2004. Mais ce qu’IBM met en avant, c’est moins cette puissance de calcul phénoménale que la possibilité de l’augmenter ou de la réduire en fonction des besoins des clients, selon le principe du computing on demand. Du reste, l’un des premiers clients du z990 n’est autre qu’IBM Global Services, l’entité de prestations de services informatiques d’IBM, qui en a fait l’acquisition en vue d’équiper son premier centre de données apte à allouer de la puissance machine à la demande.
Séduire de nouveaux clientsAutre caractéristique : les fonctions de partitionnement logique. Le z990 peut ainsi être divisé en 30 partitionnements logiques (courant 2004, ce nombre sera porté à 60), permettant de gérer virtuellement l’équivalent de plusieurs centaines de serveurs Linux. Ce qui amène IBM à présenter le z990 moins comme un mainframe, comme on l’entend d’ordinaire, que comme un superserveur ? « le plus sophistiqué du monde », dit-il. L’idée est en effet de revenir à une infrastructure matérielle intégrée de bout en bout, tout en disposant de la flexibilité d’une infrastructure composée d’un empilement de serveurs, avec à la clé une réduction du TCO (total cost of ownership ou coût total de possession). IBM espère rapidement convertir au z990 près de la moitié de ses 3 000 utilisateurs de z800 et z900. Il compte également gagner de nouveaux clients. L’un des enjeux de cette nouvelle gamme de mainframes est de prouver que ce type de matériels peut intéresser d’autres clients que ceux qui traditionnellement s’en équipent ; en d’autres termes, qu’il s’agit d’un marché à forte croissance potentielle et pas seulement d’un marché de renouvellement. En 2002, les ventes de mainframes d’IBM ont représenté près de 3 milliards de dollars, sur un chiffre d’affaires total de 81 milliards de dollars.
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