Pour IBM, les mondes parallèles, du type Second Life, sont tout, sauf des jeux. Selon les experts de Big Blue, ces univers virtuels constituent un nouveau mode de communication. L’entreprise américaine va donc investir plusieurs dizaines de millions de dollars pour mettre au point de nouveaux outils collaboratifs qui permettront à ses salariés, mais aussi à ceux de ses clients, de travailler dans ces environnements entièrement numériques.
Mais le secteur des divertissements virtuels, et, plus largement, des jeux en réseaux, constitue un marché en soi. Et celui-ci est en forte expansion. » PricewaterhouseCoopers estime qu’il représentera un chiffre d’affaires total de 2 milliards de dollars rien en qu’aux Etats-Unis en 2010 et de 2,7 milliards de dollars en Europe », affirme David Laux, responsable, au niveau mondial, de l’activité Jeux et Loisirs Interactifs chez IBM. Et au fur et à mesure que cette industrie grandira, elle sera de plus en plus gourmande en puissance calculs calcul. Ce qui fait des éditeurs de ces jeux en ligne d’excellents prospects pour la firme américaine.
L’accord que Big Blue vient de signer avec Vivox, une jeune pousse installée près de Boston, dans le Massachusetts, et spécialisée dans les services de communication pour les loisirs en ligne, n’est donc pas innocent. « Ce sont les meilleurs dans leur domaine », assure David Laux. « Ils ont incorporé dans leur logiciel une technique de communication par la voix en 3 dimensions [NDLR : développée par DiamondWare, une start-up de l’Arizona] qui permet de repérer votre interlocuteur dans l’espace : vous savez si l’avatar qui vous parle est sur votre gauche ou derrière vous. »
Bientôt les « résidents » vont parler sur Second Life
Vivox vient par exemple d’être choisi par Second Life, la référence actuelle en termes de mondes virtuels, pour la fourniture d’un service de communication par la voix. Jusqu’ici, les « residents » – les personnes inscrites sur Second Life – ne pouvaient communiquer que par écrit, à l’aide d’une messagerie instantanée. Grâce à Vivox, l’oral sera bientôt possible.
Vivox s’est engagé à héberger ses services sur des serveurs BladeCenter d’IBM. Ce qui va permettre à Big Blue de mettre un pied dans le marché des machines pour les mondes virtuels. Et de prendre un léger avantage sur les autres spécialistes des serveurs (Dell, HP, Sun?), qui, eux aussi, lorgnent sur ce segment.
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