IBM revient sur l’alignement de l’IT et des métiers

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D’après les résultats d’une enquête PAC, le conseil, le BPM et les architectures SOA sont perçues comme une nécessité pour cet alignement.

Le refrain est connu et IBM l’a rappelé le 21 mai 2008, lors d’une conférence de presse à Paris : « Dans un environnement globalisé et changeant, les capacités offertes par l’IT aux métiers sont très importantes ». Selon une enquête de Pierre Audouin Consultants (PAC) présentée à cette occasion, une écrasante majorité des décideurs interrogés (93%) considèrent aujourd’hui « l’alignement IT / métier », autrement dit l’alignement de l’informatique et des besoins métiers, comme une priorité « importante » ou « très importante » pour leurs entreprises.

Réalisée en avril 2008 auprès d’un échantillon de 101 sociétés basées en France (de plus de 1000 salariés), les résultats de cette étude tendent à prouver que « l’alignement IT est vu comme une arme offensive pour profiter de la globalisation » et « n’est pas fait pour faire plaisir à l’informatique », selon Mathieu Poujol, auteur de cette étude.

Pour plus de 80% des sondés, l’alignement serait un gage de réactivité, de réduction des coûts, de qualité de service, de nouvelles possibilités ou de flexibilité, précise-t-il.

SOA ou BPM

Autre fait saillant : 80% des entreprises interrogées considèrent les architectures orientées services (SOA), décloisonnées, comme importante (59%), voire très importante (21%) pour « réaliser cet alignement ».

Elles sont par ailleurs 66% à juger importante une démarche d’optimisation des processus métiers (BPM ou Business Performance Management) pour parvenir à cet alignement. Enfin, le conseil stratégique er la méthodologie sont perçues comme « important » ou « très important » par 96 et 79% des sondés respectivement.

Si l’on s’appuie toujours sur les résultats de cette enquête, les freins à lever sont toutefois multiples, principalement pour des raisons humaines et techniques. 81% des sondés évoquent ainsi une organisation inadaptée. Et ils sont 91% à faire part d’une « mauvaise communication entre IT et métiers ». S’ajoutent à cela une infrastructure logicielle qui seraient « trop rigide » pour 81% d’entre eux et des « métiers pas assez au fait des exigences de l’informatique » (81%).