IBM a signé un accord avec l’Union européenne, ainsi que plusieurs institutions académiques de recherche, pour lancer un consortium sur le cloud computing.
Quelle est sa lettre de mission ? Appréhender les enjeux du cloud dans une vision business et favoriser l’émergence de services en ligne en s’appuyant sur « l’informatique en nuage » (aka services basés sur le cloud) pour rendre les process de business IT plus souples.
En s’appuyant sur des logiciels libres (existants ou nouveaux), le projet ACSI (acronyme pour Artifact-Centric Service Interoperation) a vocation à résoudre des problèmatiques IT en entreprise.
Comme la manière d’optimiser l’accès séparé à des services « cloud » et les plates-formes centrales elles-aussi « managées ».
Dans la vision d’IBM, le projet ACSI se concentrera sur le « développement d’un nouveau modèle de science informatique qui permettra aux entreprises d’accélérer les process exploités en mode intensif », qui nuisent aux effort de coordinations des services cloud.
Cloud, commodités IT, consommation énergétique, stockage de donnée, applications issues d’un data center, grid comptuing exploité sous forme d’abonnement par utilisateur…La coordination de ses services IT peut devenir un cauchemar pour les entreprises dotées d’une équipe IT ou non.
ACSI est basé sur la notion d’un « hub interopérationnel » qui a été introduite par la division R&D d’IBM dès 2009.
Primo, ces « hubs » offrent des environnements intuitifs et flexibles sur lesquels on peut juxtaposer des couches « e-services », considère Big Blue.
Secundo, le framework ACSI peut servir de socle pour explorer le concept « d’un artefact dynamique » [dynamic artifact dans la version originale, NDLR] ou d’une « entité business ».
Ces artefacts représentent les procédés IT business.
Ils reposent sur une combinaise holistique entre les données et la façon dont les données changent lorsque l’artefact évolue à travers son cycle de vie.
Les « artefacts dynamiques » ont déjà été explorés dans une douzaine de projets de transformation d’entreprises estampillés IBM » pour augmenter l’efficacité et réduire les coûts.
« Les partenaires du consortium travailleront ensemble pour développer des extensions riches et des applications pour ses concepts », déclare IBM dans son communiqué de presse.
« Les hubs interopérationnels ACSI seront mis en avant en tant que logiciels SaaS et hébergé sur les environnements cloud propres à IBM. »
Quant aux entreprises, elles adopteront « un modèle de paiement à l’usage pour le stockage de données, les exécutions de tâches et les coûts des services d’intégration ».
La cible PME également au coeur de la recherche
Selon IBM, « le consortium compte démontrer que le nouveau framework peut réduire le coût de création de services spécifiques destinés aux entreprises. La baisse peut atteindre 40% par rapport aux techniques conventionnelles. »
Les chercheurs vont commencer a travailler avec des experts de diverses institutions académiques en Europe : Sapienza Universita degli Studi di Roma (Italie), Free University of Bozen-Bolzano (Italie), Imperial College Of Science, Technology and Medicine (Royaume-Uni), Technische Universiteit Eindhoven (Pays-Bas), University of Tartu (Estonie), Indra Software Labs SLU (Espagne) et Collibra NV (Belgique).
Le consortim ACSI s’intéressera également à la cible PME pour la création de couches de services en ligne « plus flexibles », sans avoir à investir dans le hardware, le software ou le conseil.
Toujours selon la vision qu’IBM a du projet, le consortium devrait aboutir à la création d’un logiciel open source dédié à ses nouvelles fonctionnalités.
« Jusqu’à présent, les organisations devaient investir beaucoup de temps et d’argent dans la conception d’outils IT conventionnels avec un peu de sur-mesure au nom des efforts e-business pour la communication et le collaboratif », déclare Fabiana Fournier, une chercheuse scientifique chez IBM à la tête du consortium.
« ACSI constitue une nouvelle combinaison de principes de sciences informatiques. Elle est conçue de telle manière que les entreprises profiteront des retombées de perspectives et de management opérationnel car elles pourront exploiter l’efficacité du mélange et de l’interopérabilité des e-services. »
Adaptation en français d’un article eWeek UK : IBM And EU Developing Cloud Consortium (08/07/10)
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