IBM tire un trait sur Watson Workplace
IBM fixe au 28 février 2019 la fermeture de la messagerie collaborative Watson Workplace, qui n’a pas réussi à s’imposer face à Slack, Teams et consorts.
Extinction imminente pour Watson Workplace.
IBM entend fermer, fin février, cette « messagerie de productivité » lancée voilà deux ans.
Les dernières mises à jour – qui avaient notamment introduit l’enregistrement d’appels audio et vidéo – remontaient au mois d’octobre.
Le groupe américain reconnaît que le produit n’a pas su s’imposer sur le marché, face à des références comme Slack et Teams.
Il met à disposition des clients un logiciel et une API pour récupérer les données (qui seront supprimées 30 jours après la fermeture du service). Et leur suggère de se rabattre sur sa solution IBM Sametime, présentée comme une « alternative viable [mais] pas un parfait substitut ».
Watson Workplace était censé se différencier entre autres grâce à ses fonctions cognitives, à l’image de « Moments », destinée à résumer les conversations.
L’approche cognitive se manifestait aussi par la possibilité de connecter divers algorithmes allant de la traduction automatique à la reconnaissance d’images.
Cette décision intervient quelques semaines après la vente de 7 logiciels dont IBM Notes, Domino et Collections au groupe indien HCL, pour 1,8 milliard de dollars. En toile de fond, le coûteux rachat de Red Hat (34 milliards de dollars).
Illustration © IBM