C’est l’une des grandes « révolutions » de l’ICANN en cours de préparation : la libéralisation des domaines génériques de premier niveau (generic Top Level Domains ou « gTld » en anglais).
Ou comment les entreprises, les marques, les enseignes ou tout autres structures pourront exploiter leurs propres extensions, à l’instar d’un « .com », « .net » ou « .org ».
Actuellement, il existe 22 domaines génériques de premier niveau.
Sous la houlette de l’ICANN (un des grands coordinateurs techniques du World Wide Web), le nombre de gTLD pourrait augmenter rapidement…si les règles du jeu sont acceptées.
Le 21 septembre, son président Rod Beckstrom est venu à Paris présenter les modalités de création de ses nouvelles extensions.
Depuis, il a fait un tour à Munich en Allemagne également.
Officiellement, l’objectif de cette libéralisation du gTLD est de développer la concurrence sur Internet et de proposer davantage de choix aux consommateurs.
Potentiellement, cette évolution est susceptible de changer la manière dont les gens recherchent l’information en ligne et de faire apparaître de nouveaux business.
C’est aussi une nouvelle responsabilité que l’on s’apprête à déléguer aux entreprises : le fait de devenir registraire (registry) implique que l’on prenne en charge une partie de l’infrastructure technique vitale de l’Internet.
« En résumé : contrôler une extension, c’est devenir propriétaire d’une partie de la racine d’Internet », estime Indom(bureau d’enregistrement de noms de domaine et conseils, propriété de NBT).
C’est le fruit d’une longue réflexion au sein de l’ICANN. La première version du guide pour se porter candidat remonte à octobre 2008. La version finale est sortie en mai 2011 (updatée le 21 septembre).
Quelles sont les principales conditions ? Le cahier de charge est lourd avec 300 règles et préconisations techniques (recours au DNSSEC exigé).
Au-delà des considérations techniques, les tarifs vont en rebuter plus d’un. Comptez 135 000 euros (185 000 dollars) au minimum, rien que l’examen du dossier d’évaluation.
Et il faut s’attendre à des « coûts additionnels pour certains cas nécessitant des process pointus ».
En tant qu’organisation à but non lucrative, l’ICANN assure que les dépôts de fonds exigés correspondent bien au pur examen technique.
Pas question de tirer d’un quelconque profit financier de cette ouverture, assure-t-elle.
(Lire la fin de l’article page 2)
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