Images : mi-figue, mi-raisin
Hormis la traditionnelle galerie dont les utilisateurs invétérés d’Android sont désormais coutumiers, une application plus complète donne un peu de valeur ajoutée au visionnage de photographies.
Photo Browser, c’est son nom, ajoute quelques effets et transitions assez commodes pour agrémenter efficacement une séance souvenirs en famille ou entre amis.
Ces clichés auront de préférence été immortalisés avec un appareil photo numérique digne de ce nom.
L’objectif 5 mégapixels intégré n’est pas une aberration en soi, mais il n’est pas à la hauteur des espérances qu’Acer nous laisse volontiers nourrir.
En intérieur, le teintes tirent inéluctablement vers le bleu. En extérieur, pas de surprise, on entre dans une gamme de tons rouges. La balance des blancs, non réglable manuellement, n’y corrige pas grand-chose.
On ne s’épanchera pas trop longtemps sur ses trois modes (automatique, intérieur et extérieur), alors que des smartphones aux performances nettement supérieures s’apprêtent à envahir les rayons multimédia.
Les acharnés de la photographie sauront tirer parti des trois niveaux d’exposition paramétrables. Régler l’ouverture de l’iris se révèle indispensable lorsque la lumière naturelle vient à manquer.
Dernière étape, la mise au point. Mauvaise nouvelle, l’autofocus est désastreux. Tout au plus peut-on préférer au mode automatique une visée à l’infini.
Il en résulte des images aux couleurs ternes et dont les contours de l’élément focalisé ressortent à peine de leur environnement.
Enclencher la fonction zoom revient tout bonnement à sacrifier une photographie. Il semble que l’opération ne soit pas réalisée par un lentille dédiée, mais numériquement.
La perte en qualité est significative. Pour qui espérait jouer sur la profondeur de champ, les chances s’amenuisent.
Capturées au format JPG, les images pèsent au plus 2 Mo. Il est regrettable qu’Acer n’ait pas choisi un format compressé moins agressivement, tant il y a de la place en mémoire interne (où sont sauvegardés les clichés). Il faudra donc s’habituer au phénomène de pixellisation.
En outre, l’absence d’un correcteur de stabilité ne compensera donc pas les éventuels mouvements du photographe. L’immobilisme est de mise pour réussir ses prises de vue.
Point positif, et pas des moindres pour une tablette : les contrastes sont marqués en mode Noir & Blanc. Le tout manque résolument de piqué, mais les portraits de type américain sont certainement ce qui rend le mieux dans l’échelle des plans.
Autant le smartphone est rentré dans les moeurs en tant qu’accessoire photgraphique, autant la tablette fait vite passer son propriétaire pour un martien. En pleine rue, à Paris, on est vite repéré. Là n’est pas la fonction principale d’un tel appareil, convenons-en.
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