Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures
Prise en main, design, ergonomie, écran, autonomie, services, vidéo…Puisque l’on vous dit que la rédaction d’ITespresso a vraiment pris le temps de tester la tablette tactile d’Acer sous Android Honeycomb.
Performances chiffrées : benchmarks
Amateurs de bonnes surprises, passez votre chemin.
Passée au crible d’AnTutu Benchmark, l’Iconia Tab A500 rend un verdict sans appel.: 128 en 2D pour 176 en 3D, 733 pour la mémoire vive, 1163 pour le calcul integré et 1039 pour l’exécution d’opérations de floating-point.
Avec un score total de 3559, la machine se place au niveau d’un smartphone LG Optimus 2X et fait beaucoup moins bien qu’une Asus Transformer ou une Dell Streak 7, qui plafonnent toutes deux au-delà des 5000 points.
Plus anodin, le résultat du test préliminaire conduit avec le concours du logiciel Benchmark Pi (calcul des décimales du nombre Pi) offre un résultat dans la moyenne : 510 millisecondes.
Autonomie : les apparences sont trompeuses
La technologie, c’est un peu comme le football. On n’est guère fort que sur le papier.
Les dix heures d’autonomie annoncées par Acer, sans relever de l’utopie, sont difficilement atteignables, à moins de se dispenser du Bluetooth, de couper régulièrement le Wi-Fi et de baisser la luminosité à un seuil minimal.
Il semble qu’il faille roder quelque peu la batterie avant qu’elle ne trouve son rythme de croisière. Après quelques cycles de charge – décharge, on peut en tirer 7 bonnes heures en utilisation classique multimédia.
A titre indicatif, la lecture en boucle d’une vidéo à MP4 à 256 Kbps, avec Bluetooth désactivé, Wi-Fi activé, luminosité à 50% et aucune application superflue en tâche de fond, a eu raison de l’Iconia en un peu moins de 6 heures.
Heureusement, le rechargement est (vraiment) rapide. En une heure, on atteint les 80% en partant de zéro. Pour les 20% restants, il faut prendre son mal en patience. C’est le lot de nombreuses batteries au lithium.
Au passage, on déplorera la longueur relative du câble : moins d’un mètre. Un accessoire qui ne brille pas non plus par sa solidité.
La connexion avec l’Iconia est un peu lâche et menace constamment de s’interrompre par la force d’un mouvement inopiné. Le circuit paraît toutefois résistant et à l’abri des surtensions, d’où l’absence d’un interrupteur de commande d’alimentation.
L’Iconia requérant un ampérage bien supérieur aux 500 mA que délivrent les ports USB classiques, le rechargement sur ordinateur est impossible.
A l’usage, l’appareil, silencieux, évacue peu de chaleur. L’intégration de mémoire flash bannit les éléments mobiles tels que les têtes de lecture. Pour autant, l’aluminium monte vite en température, encore plus dans un environnement chaud. Bannir l’utilisation prolongée sur ses cuisses ne sera pas de trop.
Peut-être aurez-vous remarqué le message qui s’affiche à l’extinction de l’Iconia. Android avertit l’utilisateur de la mise hors tension de son téléphone ! Ceci est dû à l’implémentation d’un firmware développé pour des smartphones. Or, cela signifie que la fonction de veille GSM est activée alors même qu’elle est inutile sur une tablette.
Forte consommatrice de batterie, cette option ne se désactive qu’en ayant accès aux fichiers système. Il faudra cependant rooter l’Iconia… et perdre la garantie. Le gain, substantiel, peut s’élever à près d’une heure dans des conditions normales d’utilisation.
(lire la fin page 14) : Verdict