Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures

Conclusion : l’Iconia, tablette de Monsieur tout-le-monde

L’adage ne dit-il pas que tout ce qui est petit est mignon ?

Avec son écran de 10,1 pouces, l’Iconia Tab fait figure d’ogre sur le marché des tablettes.

Pour autant, elle peine à convaincre, faute de réelles innovations dans la conception d’Android Honeycomb.

C’est d’autant plus dommage que la finition est quasi irréprochable, mis à part ce cache plastique, aberration qui dénature une coque aluminium devenue rare sur les appareils actuels.

Reste que la tablette est l’une des plus lourdes du marché.

750 grammes, c’est quasiment le poids des premiers netbooks arrivés en France il y a quatre ans.

A l’instar de l’Asus Transformer, l’une des ses principales concurrentes, l’A500 offre un bon compromis entre performances et autonomie, au même titre qu’un rapport qualité-prix idéal : 399 euros dans sa version 16 gigaoctets ; 499 euros pour 32 Go.

Qu’à cela ne tienne, l’utilisateur appréciera sans doute une connectique complète et bien pensée dans son ensemble.

Hormis le choix curieux du micro-HDMI et le placement contestable, côte à côte, des deux ports USB, on bénéficie de tout le nécessaire, jusqu’au dock optionnel, pour donner à la machine des airs de netbook sans clavier.

Munie du dernier processeur Tegra, l’Iconia tient ses promesses en ce qui concerne le rendu graphique. Les joueurs s’en délecteront, tout comme les accros du web. Le son en soi n’est pas mauvais, même si la sortie casque manque de puissance à volume maximal. Le haut-parleur stéréo intégré n’est pas à la hauteur, une remarque également valable pour le capteur photo.

Disponible dès à présent chez les revendeurs, l’A500 se destine à un usage essentiellement familial, à la limite du sédentaire.

On est par conséquent tenté d’investir dans le dock optionnel, un accessoire qui fait toutefois sérieusement monter la facture (100 euros supplémentaires).

Face à l’iPad, l’Iconia Tab a quelques arguments : son prix serré, son écran et l’Android Market. Mais la comparaison s’arrête là. Et il faudra déjà la soutenir avec l’Asus Transformer.

Points forts

• Design et ergonomie de l’ensemble

• Connectique physique et connectivité sans fil

• Performances du processeur Tegra

• Stabilité d’Android et ses applications

• Ecran de bonne facture

• Temps d’accès et taux de transfert fichiers

Points discutables

• Tablette très lourde

• Peu d’accessoires fournis

• Capteur photo décevant

• Absence d’un véritable mode multitâche

• Surcouche Acer peu convaincante

• Compatibilité audio / vidéo limitée