Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures
Prise en main, design, ergonomie, écran, autonomie, services, vidéo…Puisque l’on vous dit que la rédaction d’ITespresso a vraiment pris le temps de tester la tablette tactile d’Acer sous Android Honeycomb.
Une connectique bien fournie
Devenu standard sur les tablettes numériques, l’USB hôte a le mérite de se présenter sous la forme d’un port classique.
Nul besoin de se coltiner un adaptateur mini ou micro-USB pour relier ses périphériques de stockage.
Le second port USB fonctionne quant à lui en mode esclave. Il est donc exclusivement destiné à la connexion entre l’Iconia et un micro-ordinateur.
Malheureusement, et n’ayons pas peur des mots, le format bâtard du câble de liaison forcera l’utilisateur à y veiller comme la prunelle de ses yeux.
Faute d’un port standard (celui que l’on trouve sur les appareils photo, les lecteurs de cartes…), en cas de perte, le passage est quasi-obligé au magasin du coin.
Déclinée en deux versions, l’Iconia Tab propose, au choix, 16 ou 32 gigaoctets d’espace interne. Sur ce dernier modèle, 27 Go sont disponibles en tant que mémoire utilisateur, le reste étant accaparé par le système.
Grâce à l’emplacement microSD, la capacité totale peut tout de même être étendue jusqu’à un astronomique espace de 64 Go.
Un coup d’oeil sur les tranches de la machine dévoile au grand jour un port vidéo. Curieuse décision de la part d’Acer que de le proposer au format micro-HDMI. Commun sur les smartphones, le format mini-HDMI est bien plus courant.
Un tel choix aurait été judicieux, d’autant plus que dans le cas présent, Acer a fait une croix sur cet équipement qu’il a rendu optionnel. Il faudra donc s’acquitter de plusieurs dizaines d’euros pour prétendre relier sa tablette à un écran haute définition.
Réduits à leur plus simple expression, les quelques boutons qui bourgeonnent sur la coque de l’Iconia déclenchent respectivement la mise en marche, le réglage du volume et le blocage de la rotation écran.
Pas de trace d’un éventuel interrupteur marche / arrêt, ce qui pourra s’avérer gênant en cas de plantage.
En contrepartie, difficile d’allumer sa machine par inadvertance en la glissant dans sa housse (non fournie). C’était le cas avec certaines tablettes dont les boutons mal placés ont joués quelques mauvais tours à leurs propriétaires respectifs.
On notera enfin la présence d’un connecteurs des plus disgracieux. Celui-ci est destiné à accueillir un dock. Cela va sans dire que lui aussi est optionnel.
Sinon, la communication avec le monde extérieur peut aussi s’effectuer grâce au Bluetooth 2.1 intégré. Un module Wi-Fi à la norme n est également disponible.
Pas la 3G, prévue pour une date ultérieure. D’où la présence d’un emplacement réservé aux cartes SIM, mais désespérément inactif sur le modèle actuel.
(Lire la suite du test page 4) : allumage et découverte de l’interface Honeycomb