Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures
Prise en main, design, ergonomie, écran, autonomie, services, vidéo…Puisque l’on vous dit que la rédaction d’ITespresso a vraiment pris le temps de tester la tablette tactile d’Acer sous Android Honeycomb.
De l’allumage à l’interface : une utilisation sans accrocs
Globalement, le temps nécessaire à l’initialisation de la tablette est correct.
En configuration d’usine et vierge de toutes données autres que celles requises par le système, l’A500 est opérationnelle après une quarantaine de secondes.
Un délai qui peut vite augmenter à mesure que l’on installe de nouveaux programmes, que l’on appose de nouveaux widgets sur le bureau et que l’on configure le démarrage automatique de certaines applications.
A titre d’exemple, après une dizaine de cycles d’utilisation, le temps nécessaire au boot dépasse la minute.
Android a beau ne pas connaître fragmentation, il est sujet aux attaques virales. Les malwares y pullulent et ralentissement fortement le système, du moins lors de la phase de démarrage.
Pour minimiser le problème, des logiciels sont disponibles sur l’Android Market. En les utilisant à bon escient, on peut espérer recouvrer une bonne partie du temps perdu.
Ses fonctionnalités avancées permettront à chacun d’opérer un nettoyage de printemps sans pour autant dire adieu à ses données personnelles.
Interface Honeycomb : un air de déjà vu
Quel plaisir de constater qu’Android 3.0 a été optimisé pour les écrans des tablettes ! Et tout particulièrement pour les 10,1 pouces de diagonale de l’Iconia Tab. La première impression laissée par l’interface est excellente.
Une fois n’est pas coutume, on aurait tort de ne pas s’y fier. L’affichage est clair, contrasté et les éléments aisément différenciables. On les distingue d’un coup d’oeil, après quelques minutes de découverte.
L’absence d’un manuel détaillé est entièrement justifiée : Honeycomb se veut accessible au premier contact.
Doublé d’un rendu de qualité, l’agencement des icônes est bien pensé. Il y a de la place sur l’écran, assez pour y insérer des widgets à en faire planter la machine.
Un changement radical pour les possesseurs de tablettes 7 pouces et leur résolution de 4 icônes sur 4.
Quand le passage du smartphone à la tablette se fait sans heurt pour les utilisateurs d’iOS, ce n’est pas le cas pour les fidèles de Google Android. Il y a un monde d’écart entre les deux interfaces.
Tout a changé de place, notamment la barre des tâches, placée en bas de l’écran. Quelques minutes seront nécessaires pour analyser toutes ces modifications et se revendiquer « as de l’Iconia Tab ».
A l’usage, le mode paysage se révèle bien plus fonctionnel que l’affichage vertical, auquel certains modules s’adaptent… difficilement. Les défilements sont plus intuitifs à l’horizontal et tirent pleinement parti du format 16/10è.
Une fonction logicielle dédiée permet de désactiver la rotation de l’écran. Acer a toutefois intégré un interrupteur à deux positions. Celui-ci remplit le même rôle et assure un blocage matériel.
On apprécie tout particulièrement le clavier Honeycomb. Plus complet en mode paysage, il n’offre pas de pavé numérique.En contrepartie, de nombreux caractères spéciaux sont directement accessibles d’une simple pression sur la touche ALT.
Celle-ci permute entre trois modes : un agencement classique, une disposition numérique et la saisie de caractères spéciaux.
Réactif et précis au toucher, ce clavier virtuel rend plus appréciable l’expérience tactile procurée par l’Iconia Tab.
(Lire la suite du test page 5) : Un système hautement personnalisable