Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures
Prise en main, design, ergonomie, écran, autonomie, services, vidéo…Puisque l’on vous dit que la rédaction d’ITespresso a vraiment pris le temps de tester la tablette tactile d’Acer sous Android Honeycomb.
Un système hautement personnalisable
Si l’interface par défaut a de quoi séduire, on se réjouira d’y apporter sa touche personnelle.
La tablette reconnaît les gestes tactiles conventionnels et répond presque au doigt et à l’œil.
Le temps de latence entre une commande et le déclenchement de l’action correspondante est négligeable.
Tout au plus pourrait-on l’estimer à une trentaine de millisecondes.
En deux clics, on accède aux préférences système. Quelques minutes suffisent pour se concocter une interface à son image, hautement personnalisable. Widgets et raccourcis s’ajoutent et se suppriment à volonté.
On les déplace sur l’un des cinq volets virtuels sans constater le moindre ralentissement. Ces bureaux virtuels remplissent à merveille leur rôle, mais l’ensemble ne saurait se substituer à un système d’exploitation classique.
Pas de menu de démarrage ni d’explorateur digne de ce nom. Simplement un gestionnaire de tâches et d’applications dont l’air austère en rebutera plus d’un.
Dans l’espoir de dénicher en Honeycomb un outil idéal pour organiser ses données, on passera son chemin.
A moins de passer par l’Android Market. Il s’y trouve d’excellents gestionnaires de fichiers qui pallieront efficacement l’absence par défaut d’une telle solution. ES File Explorer et Super Manager en sont quelques exemples.
Non content de n’avoir pu en placer une, les petits gars de chez Acer ont décidé d’apporter leur propre contribution à l’affaire. Ils y ont ajouté une surcouche bâclée et qui se révèle vite exaspérante.
Censée occasionner un substantiel gain de temps grâce à un tri des applications et notamment des réseaux sociaux, cet artefact rompt avec la tradition instaurée par Google dans son système d’exploitation.
Au final, on en est déçu. Pis, certaines icônes ne redirigent même pas vers des applications. Elles constituent simplement des liens vers des sites Internet. C’est le cas pour Facebook.
Les quelques dizaines de programmes fournis avec Android constituent une base solide qui permettra de se familiariser avec toutes les subtilités de l’Iconia, pour en faire un compagnon au quotidien.
Cette sélection d’applications étudiées pour Honyecomb exploite bien évidemment tout le potentiel de la machine.
Son principal grief : elle est très orientée divertissement, au détriment de la productivité. Ainsi, aucun des logiciels pré-installé n’est apte à décoder ne serait-ce qu’un fichier texte au format .RTF.
La visionneuse de documents Office sauve quelque peu la mise, mais elle ne permet l’ouverture des documents qu’en lecture seule. Impossible de réaliser la moindre opération d’édition.
Nouveau-né du progrès technologique, Android Honeycomb paie sa jeunesse par le manque cruel d’applications 100% compatibles.
Codés pour les écrans des smartphones, de nombreux programmes téléchargeables sur l’Android Market offrent un rendu baveux sur l’Iconia Tab.
(Lire la suite du test page 6) : L’écran, un point fort