Iconia Tab A500 : on a testé la tablette d’Acer sous toutes ses coutures
Prise en main, design, ergonomie, écran, autonomie, services, vidéo…Puisque l’on vous dit que la rédaction d’ITespresso a vraiment pris le temps de tester la tablette tactile d’Acer sous Android Honeycomb.
L’écran, un point fort
D’un format 16/10è, la dalle 1280 x 800 de l’Iconia ravira les cinéphiles.
Mesure à l’appui, son taux de contraste est meilleur que celui de l’iPad, référence en la matière.
D’après les tests réalisés grâce à l’application Screen Test, la technologie utilisée, dénommée S-PVA, est comparable au super AMOLED. Elle s’en sort avec les honneurs face à l’IPS, propriété d’Apple.
Que l’on surfe sur Internet, que l’on regarde un film ou que l’on s’adonne à son jeu favori, le rendu est lisse, précis et fidèle. Visionner ses photos (bien prises, s’entend) est un régal.
Les couleurs sont vives et, fait rare pour une ardoise numérique, les noirs sont profonds. En un mot, ils sont… noirs.
Quant aux angles de vision, ils sont impressionnants : à 80 degrés, on distingue encore aisément les formes et les couleurs. Reste qu’à ce niveau d’inclinaison, on peut aussi apercevoir la trame d’affichage, qui prend la forme d’une grille. Mais qui aurait l’idée d’utiliser sa tablette d’une telle manière ?
Avec le temps, les écrans capacitifs ont eu raison de la technologie résistive. Le plaisir qu’ils procurent à l’usage n’est plus à prouver. Leur temps de réponse ne dépasse pas les 30 millisecondes, ce qui est négligeable pour l’œil humain.
Posée sur une surface plane, l’Iconia Tab garde le sens des réalités, quand certaines de ses concurrentes semblent ne plus savoir où donner de la tête, simulant des pressions et exécutant des actions non désirées de l’utilisateur.
Les fonctions tactiles restent opérationnelles et le pointeur ne fait pas des siennes.
Peu sollicité en temps normal, le rétroéclairage apporte une aide précieuse lorsque la lumière vient à manquer. Il permet de diminuer la luminosité de l’écran, économisant de la batterie et diminuant la fatigue oculaire.
Si l’affichage se comporte comme un chef dans les lieux sombres, le soleil n’est pas son fort. Monter la luminosité à 100% ne suffit pas à discerner clairement l’affichage. Seule solution, se mettre à couvert : les tablettes craignent toujours autant la lumière du jour.
Stabiliser la jauge de luminosité en son milieu apparaît comme un bon compromis pour allier économies d’énergie et confort d’utilisation.
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