ICO réussie pour iEx.ec.
La start-up franco-chinoise*, qui mêle blockchain et informatique en grid pour créer une infrastructure cloud décentralisée, est parvenue à lever, en trois heures à peine, l’équivalent d’environ 12 millions de dollars en exploitant ce levier de financement.
Ramification du crowdfunding, l’« Initial Coin Offering » consiste en l’émission d’actifs digitaux que quiconque peut acquérir en échange d’un investissement en crypto-monnaie et qui pourront être utilisés avec une application fonctionnant sur une blockchain.
Chez iEx.ec, qui a pris le soin de présenter une preuve de concept en amont de sa campagne, l’unité de valeur s’appelle le RLC. Elle sera la seule en vigueur pour payer les fournisseurs d’apps, de serveurs et de données sur la place de marché que la jeune pousse compte mettre en place.
Fondée sur le middleware XtremWeb-HEP, la technologie d’iEx.ec doit permettre l’achat de ressources à la demande, sans autorité centrale. Des cas d’usage sont entrevus dans le calcul parallèle, l’Internet des objets ou encore le machine learning distribué.
L’ICO devait, à l’origine, être lancée le 12 avril. L’échéance avait été repoussée d’une semaine pour « améliorer la sécurité » du code autonome (smart contract) sous-jacent.
L’opération en elle-même peut paraître risquée au vu du profil de la société, qui n’a pas encore d’offre commerciale. Surtout, elle n’est, comme le site spécialisé BitConseil le soulignait récemment dans un focus, pas régulée.
On peut effectivement considérer que la démarche revient à créer un système économique indépendant, dans lequel la propriété du projet est répartie entre toutes les parties prenantes. Ici, plus d’un million d’investisseurs qui auront injecté près de 9 millions de dollars en ethers et le reste en bitcoins.
Les intéressés recevront, compte tenu d’une prime de 20 %, 6 000 RLC par bitcoin. La devise a été, pour l’occasion, ajoutée sur la plate-forme d’échange Gatecoin.
* Technologies développées entre l’INRIA, le CNRS et la Chinese Academy of Science.
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