Iliad-Free veut supprimer la fonction support d’Alice sur Paris
Le groupe acquéreur du service d’accès de Telecom Italia France évoque un plan de suppression de 340 postes.
La direction d’Iliad/Free n’a pas perdu de temps en prenant les rênes de Telecom Italia France qui exploite le service d’accès Alice. Le rapprochement a été officialisé juste avant la présentation à la presse des résultats financiers du groupe d’accès organisée le 29 août. On vient de découvrir les premières mesures prises dans le cadre de la restructuration.
Dans son édition du jour (en date du 10 septembre), Les Echos évoque un plan de suppression de postes de 320 à 340 postes chez Alice sur un effectif global de 1400 personnes. Une source interne évoque plutôt une fourchette 330-350 postes. Mais, globalement, on retrouve le même ratio : un quart des postes chez Alice serait visé.
C’est essentiellement la fonction support d’Alice localisée à Paris (regroupant tous les services transversaux comme la comptabilité, les ressources humaines, le marketing…) qui serait affectée par ce plan de restructuration. Les centres d’appels de Bordeaux et de Marseilles seraient épargnés.
Vers un premier recours de justice
« Le groupe Iliad s’engage à ne procéder à aucun départ contraint de l’entreprise avant mars 2009 », indique-t-on du côté d’Iliad. Le groupe acquéreur précise avoir l’intention de « privilégier dès à présent le dialogue social pour élaborer avec les partenaires sociaux le dispositif d’accompagnement des collaborateurs qui seront concernés par la réorganisation. »
De source syndicale, on précise ne pas vouloir enclencher dans l’immédiat des actions de grèves ou de mouvements de débrayage. « On verra en fonction de l’avancée des négociations pour les modalités d’accompagnement », précise un interlocuteur en interne.
Mais la situation devient tendue. L’information des Echos selon laquelle les organisations syndicales « ont pris la décision d’aller en justice pour suspendre la procédure d’information-consultation » est confirmée. Cette résolution a bel et bien été votée.