Zeepro va pouvoir accélérer la mise sur le marché de son produit phare : l’imprimante 3D Zim.
Fondée par trois Français*, cette jeune société basée en Californie vient de boucler son premier tour de table, avec le concours de deux fonds de capital-risque : le Grenoblois Emertec et son homologue parisien Breega Capital. Ce dernier a réalisé, en apportant son soutien à hauteur d’un million d’euros, sa troisième opération de financement d’une start-up du numérique.
Avec cet apport, Zeepro compte développer son activité sur le marché américain, qui concentre actuellement 65% des revenus générés dans le monde par la vente d’imprimantes 3D « grand public ». Soit près de 60 millions de dollars en 2013… et plus d’un milliard de dollars à l’horizon 2017, selon les prévisions du cabinet d’études Gartner.
La stratégie se portera notamment sur l’extension du réseau de distribution. Plusieurs contrats ont déjà été signés après une campagne Kickstarter couronnée de succès. C’est sur cette plate-forme de crowdfunding que l’entreprise a financé son premier produit, baptisé Zim. Elle a récolté plus de 340 000 dollars auprès d’environ 350 internautes qui ont notamment salué la simplicité d’utilisation revendiquée : aucun pilote à installer.
Connectée en USB, Ethernet et Wi-Fi (sur le réseau local ou en liaison directe), l’imprimante est contrôlable avec une application pour smartphones et tablettes ou via un navigateur Web sur PC et Mac. Elle supporte, entre autres, les fonctions d’impression 3D intégrées par Microsoft dans Windows 8.1.
Basé sur un microprocesseur ARM à 1 GHz et 1 Go de RAM, le système embarqué dans la Zim gère la conversion des fichiers envoyés vers l’imprimante (avec le logiciel Slicer), l’optimisation des objets 3D (meshlab) ou encore le fonctionnement de la caméra intégrée (VLC) qui permet de suivre la fabrication d’objets à distance.
La technologie de double extrudeur permet d’imprimer en deux couleurs… ou d’élaborer des structures plus complexes. Zeepro donne l’exemple d’une tête construisant un support en PVA (polyacétate de vinyle, soluble dans l’eau) tandis que l’autre fabrique l’objet principal. Une autre particularité concerne les consommables : le filament ABS (plastique pétrochimique) ou PLA (amidon de maïs) est stocké dans des cartouches rechargeables.
D’un volume exploitable de 15 cm3, la Zim offre une précision maximale de 50 microns dans le cas d’une impression à 25 mm/s. La cadence peut atteindre 110 mm/s, à condition d’opter pour une résolution plus grossière, en l’occurrence 400 microns. A l’heure actuelle, les internautes qui ont soutenu le projet n’ont pas encore leur exemplaire de l’imprimante, qui doit, selon la feuille de route définie fin 2013, leur parvenir « au cours du printemps ».
* A l’origine du projet, on retrouve Philippe Guglielmetti (actuel CEO), Pierre Gérard (COO) et Florent Cogneaux (CTO). Le premier s’est distingué en revendant, voici bientôt quinze, sa société Integra (hébergement Web, e-commerce) à l’Américain Verizon.
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Crédit photos : Zeepro
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