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Impression 3D : Boulanger met un pied dans l’économie circulaire

Une réponse majeure à la crise écologique et à l’épuisement des ressources, un porteur de lien social, un levier de création d’emplois par le développement de modèles économiques locaux… Autant d’angles sous lesquels l’économie circulaire est appréhendée par ses défenseurs.

Boulanger entre dans la boucle avec une plate-forme communautaire baptisée happy3D et portée depuis novembre 2015 par une équipe dédiée.

Testé ces derniers mois dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le service se présente comme une place de marché en ligne sur laquelle l’enseigne de distribution du groupe Mulliez met à disposition des plans 3D de pièces détachées pour ses marques exclusives Listo et essentielb.

Développé en partenariat avec Cults 3D, happy3D est censé mettre en œuvre l’un des principaux fondamentaux de l’économie circulaire : lutter contre l’obsolescence et promouvoir le réemploi.

C’est dans cet esprit que Boulanger déclare « [souhaiter] que rapidement, les grandes marques internationales rejoignent [l’initiative] ».

En l’état, 120 modèles 3D sont disponibles au format .stl, pour réparer 135 produits, encore en gamme ou retirés de la vente.

L’accent est mis sur des pièces qui ne nécessitent pas de démontage complet : caches de télécommandes, pieds de frigos, boutons de thermostats, suceurs d’aspirateurs, boîtiers d’alimentation électrique, butées pour perches à selfies…

À charge, pour les utilisateurs, d’imprimer ces pièces ou de sous-traiter la tâche à un membre de la communauté 3DHUBS, avec laquelle Boulanger assure la mise en relation. Pour une éventuelle formation à l’impression 3D, cela se passe en partenariat avec une filiale de l’enseigne : B dom’, société de services à la personne spécialisée dans les nouvelles technologies.

happy3D n’est pas qu’un service de téléchargement de fichiers : les utilisateurs peuvent aussi modéliser des pièces ou en demander la modélisation à titre gracieux par Boulanger. Ils consulteront avec attention les CGU, dans lesquelles sont notamment détaillées les modalités concernant les licences d’exploitation pour leurs créations.

Boulanger – qui commercialise aujourd’hui une vingtaine de références d’imprimantes 3D – le précise : les pièces sont « fonctionnelles avec un côté esthétique moins abouti ». L’avantage étant qu’elles restent imprimables depuis la plate-forme lorsque leur production cesse dans le circuit traditionnel.

Crédit photo : nikkytok – Shutterstock.com

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