Impression 3D : General Electric fait ses emplettes dans le vivier européen
General Electric débourse 1,3 milliard d’euros pour acquérir deux sociétés allemande et suédoise spécialisées dans l’impression 3D à base de métal.
General Electric fait ses emplettes dans l’écosystème européen de l’impression 3D.
Considérant ce secteur comme « un élément-clé de [son évolution] vers une entreprise industrielle numérique », le conglomérat américain débloque une enveloppe d’environ 1,3 milliard pour s’emparer de deux sociétés spécialisées : Arcam et SLM.
La première, originaire de Suède, affiche un chiffre d’affaires d’un peu plus de 60 millions d’euros en 2015, avec des clients essentiellement dans le domaine de l’aviation. Elle exploite une imprimante basée sur un faisceau d’électrons pour travailler le métal (voir ci-contre).
À raison de 285 couronnes suédoises par action, General Electric met environ 615 millions d’euros sur la table pour s’offrir Arcam.
Avec SLM, dont GE possède déjà 31,5 % du capital via des parts rachetées aux principaux actionnaires, la facture s’élève à 683 millions d’euros (38 euros par titre).
L’entreprise basée à Lübeck (Schleswig-Holstein) se positionne également sur l’impression 3D à base de métal, notamment l’aluminium et le titane. Elle a réalisé un CA de 66,1 millions d’euros l’année dernière, avec ses machines exploitées dans l’aéronautique, l’énergie, la santé et l’automobile.
General Electric, qui emploie plus de 300 000 personnes, vise le milliard de dollars de revenus sur l’impression 3D à l’horizon 2020, comme le souligne Silicon.fr.
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