Depuis plus un an, la start-up française Sculpteo propose, via l’application iPhone 3DPcase, un service d’impression 3D centré sur la création de coques personnalisées pour téléphones portables.
Portée par une communauté de concepteurs, designers et graphistes, l’initiative gagne aujourd’hui en visibilité auprès du grand public, en vertu d’un partenariat stratégique avec Orange.
L’opérateur historique a intégré, dans la rubrique ‘Accessoires’ de sa boutique en ligne, un accès direct au module de Sculpteo, avec une présélection de coques pour l’iPhone (à partir du modèle 3G) et certains smartphones Samsung (Galaxy S2, S3 et Note 2).
Formes et couleurs sont personnalisables, avec un aperçu des modifications en temps réel (visualisation 3D en Flash ou Java). Il n’est toutefois pas possible de choisir le matériau : il s’agit nécessairement de plastique (polyamide).
Les tarifs s’échelonnent de 24,99 euros à 69,99 euros TTC. Sculpteo prend en charge l’ensemble du processus de fabrication et la livraison, Orange ne jouant qu’un rôle d’intermédiaire e-commerce.
Sur un marché qui pourrait générer, selon ABI Research, 38 milliards de dollars à l’horizon 2017, l’attention des acteurs de l’impression 3D se porte essentiellement sur les entreprises, mais des implications sont également attendues à court terme chez les particuliers.
La révolution s’accélère et se traduit dans les usages, avec le récent exemple de l’application eBay Exact, qui propose aux internautes de commander des objets ‘imprimés’ à la demande, y compris des bijoux fantaisie.
Au-delà de ces initiatives autour des services, c’est l’offre de produits qui devient abordable. Illustration chez Pearl, revendeur de la FreeSculpt « EX1-Basic », au prix de 799 euros TTC.
C’est plus que la future Buccaneer de Pirate 3D (347 dollars HT, soit environ 316 euros TTC), mais bien moins que la Replicator 2 de MakerBot (2199 dollars HT, soit 2003 euros TTC) et l’Ultimaker (2055 euros TTC assemblée).
Sculpteo, dont le cofondateur Clément Moreau (ancien du groupe Technicolor) revendique ‘plusieurs dizaines de milliers de coques commercialisées’, songeait initialement à se lancer dans la production de matériel, avant de s’orienter vers une plate-forme de services.
En l’occurrence, un site Web sur lequel des designers publient les fichiers 3D correspondant à des objets destinés à être finalisés et personnalisés par le grand public.
Ces partenaires peuvent ainsi vendre leurs créations sans avoir à investir lourdement dans un moule ou à financer la fabrication de centaines de milliers d’exemplaires.
Sculpteo dispose de son propre atelier d’impression 3D dans les Pyrénées et s’appuie sur des affiliés aux Etats-Unis ainsi qu’en Europe. Une quarantaine de matériaux sont disponibles à son catalogue, avec notamment des expérimentations autour du titane et des tissus.
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Crédit photo : Orange
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