Les imprimantes HP DesignJet s’essayent au cloud

Dans une ère de dématérialisation qui ne contrarie que partiellement la survivance des documents papier, HP joue les conciliateurs et fait bonne impression avec la série Designjet, dont les modèles T120 et T520, liés au cloud, adressent une problématique de mobilité du salarié.

Plus autonomes, d’une portée qui dépasse le réseau local, ces imprimantes jet d’encre d’entrée de gamme gèrent un large éventail de formats, de l’A4 à l’A1. Les indépendants et petits groupes de travail exerçant dans le graphisme ou l’ingénierie en constituent par là même le coeur de cible.

HP se propose, via le service ePrint & Share, d’octroyer à ces professionnels une solution sans fil qui puisse permettre aux collaborateurs détenteurs de smartphones, de tablettes et d’ordinateurs portables de commander des tâches d’impression à distance, souligne Silicon.fr.

Connectées en Fast Ethernet, les T120 et T520 embarquent également une interface Wifi 802.11n à 150 Mbit/s avec prise en charge du chiffrement WPA2. Basé sur des applicatifs mobiles pour iOS et Android, le concept s’apparente à Dell Mobile Print, Epson iPrint ou encore Samsung sPrint : utiliser le cloud pour communiquer avec les imprimantes, sans contraintes géographiques.

Avec le service ePrint & Share, les documents sont envoyés sous forme de messages électroniques. Une copie de sauvegarde est transférée vers un espace en ligne qui permet de consulter l’historique des documents récemment couchés sur papier et d’en tirer plus facilement des exemplaires supplémentaires. À noter, la possibilité d’un accès aux fichiers par FTP et d’un partage par liens sécurisés.

Valeur ajoutée non négligeable, la prise en charge des protocoles AirPrint (écosystème Apple) et Google Cloud Print (implémenté dans la messagerie Gmail et la suite bureautique Documents) ouvre la voie à une infinité d’usages. La solution est également intégrée dans AutoCAD WS.

Côté matériel, le modèle T120 (environ 1015 euros TTC, disponibilité début novembre) gère le feuille à feuille et accepte un rouleau frontal de 61 cm pour permettre une impression de l’A4 à l’A1, jusqu’à 280 g/m².

Si la résolution en sortie peut atteindre les 1200 ppp, une impression standard au format A1 (300 ppp) nécessite 70 secondes. Soit une moyenne de 40 documents en une heure. La mémoire vive, non extensible, est fixée à 256 Mo, idéal pour couvrir les besoins de petits groupes de travail.

Au catalogue des consommables, les cartouches couleur séparées s’affichent à 24 euros HT (28,70 euros TTC) pour une contenance de 29 ml. Le noir en 38 ml revient à 31 euros HT (37,08 euros TTC). Pour prolonger la durée de vie des têtes d’impression, celles-ci sont délocalisées dans un compartiment latéral logé sous l’écran tactile couleur de 4,3 pouces. Ainsi déporté, l’ensemble est moins exposé à la chaleur, à la lumière et à la poussière.

Volumineuse sur un bureau (98 x 53 x 28,5 cm), la T120 peut prendre place sur un socle dédié, proposé en option. À contrario, il est livré en standard avec la T520, plus puissante, mais aussi plus onéreuse, à 1548 euros TTC en 24 pouces (bac de 61 cm de large) et 2482 euros en 36 pouces (91 cm).

La résolution atteint les 2400 ppp, idéal pour restituer des graphiques avec précision. Les cartouches HP – référence 711 -, avec leurs gouttes de 5,5 picolitres en couleur et une ligne de 0,02 mm, s’inscrivent dans cette logique. HP évoque une durée de vie de 200 ans pour les supports imprimés.

Dotée de 1 Go de RAM, la T520 imprime à une cadence d’environ 100 pages par minute en A1. La consommation électrique en activité s’élève à 35 W. Via le programme HP Care Pack, facturé 275 euros HT (328,90 euros TTC), il est possible d’étendre à 3 ans la garantie standard, avec échange sur site.

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