Connu pour sa plate-forme de financement participatif pensée comme une alternative aux business angels et au capital-risque, l’Américain Indiegogo a bouclé son deuxième tour de table (« Series B ») en levant 40 millions de dollars.
Deux investisseurs historiques, en l’occurrence les fonds privés Institutional Venture Partners et Kleiner Perkins Caufield & Byers, ont remis au pot, accompagnés par MHS Capital, Metamorphic Ventures et ff Venture Capital. Avec ce nouvel apport, qui s’ajoute à l’enveloppe de 15 millions de dollars obtenue en 2012 avec le concours d’Insight Venture Partners (structure spécialisée dans le financement des sociétés IT), Indiegogo compte renforcer l’accessibilité de son service sur plusieurs aspects.
Finalisée en 2013 et illustrée par l’ouverture d’un bureau à Londres, l’expansion géographique laissera place à une localisation linguistique du site comme du support client. La plate-forme s’ouvrira aussi à davantage de devises monétaires, au-delà du dollar, de l’euro et de la livre sterling. Elle permettra toujours aux entrepreneurs d’exposer leurs projets et de réunir une communauté d’investisseurs privés. Plus de 190 000 campagnes y ont déjà été organisées en un peu plus de cinq ans, selon Slava Rubin.
Le CEO d’Indiegogo, qui s’est confié à TechCrunch, rappelle le succès de plusieurs projets phares parmi lesquels le capteur connecté Mistfit Shine, et le système de sécurité domestique Canary, qui allie caméra, microphone, vision de nuit et détection de mouvements. Basé à San Francisco, Indiegogo se positionne comme un généraliste du crowdfunding, en prônant « une liberté totale » pour les promoteurs : pas de nature spécifique à donner à son projet, pas de somme à fixer… C’était le cas pour la campagne Ubuntu Edge, qui, sans atteindre ses objectifs, avait tout de même obtenu 12,8 millions de dollars de promesses de dons avec près de 20 000 investisseurs dans la boucle.
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