Optimiser des processus en réduisant le nombre d’intermédiaires impliqués, tout en apportant davantage de transparence avec des garanties d’immutabilité des transactions enregistrées : plusieurs groupements sectoriels* constitués ces derniers mois portent cet objectif au travers des registres décentralisés.
La BiTA (« Blockchain in Trucking Alliance ») en fait partie. Lancée au mois d’août, elle réunit une centaine de membres qui travaillent à l’élaboration de standards pour l’industrie du fret routier, notamment sur l’interopérabilité avec les systèmes existants.
UPS a officiellement rejoint la boucle le mois dernier.
Le transporteur américain, qui dit avoir réalisé 4,9 milliards de livraisons en 2016, pour un chiffre d’affaires de 61 milliards de dollars, a identifié plusieurs axes, au premier rang desquels la digitalisation des formalités de dédouanement.
Les capacités d’horodatage et d’historique commun propres à la technologie blockchain seront mis à contribution dans ce cadre, afin d’offrir à chaque partie prenante – en fonction de son niveau de son niveau de permission – une visibilité globale sur le transit des marchandises.
Le BiTA compte, parmi ses membres, des concurrents d’UPS, comme Fedex, ainsi qu’un grand nombre de sociétés technologiques.
Dans cette catégorie, Salesforce et SAP côtoient des start-up telles que ShipChain, qui a amorcé une ICO pour un projet de place de marché décentralisée. L’idée est d’y confronter en temps réel l’offre des transporteurs et la demande des expéditeurs.
Dans le domaine de la logistique, on aura relevé une autre initiative : celle de l’armateur Maersk, qui travaille, avec IBM, sur un système de gestion des flux maritimes développé à partir de la plate-forme Hyperledger.
Lorsqu’elles avaient communiqué sur ce projet au mois de mars, les deux sociétés prévoyaient un lancement en production avant la fin de l’année.
Cette étape n’a pas encore été franchie en l’état. Entre-temps, Maersk a fait la lumière sur une autre alliance, avec Microsoft, sur un aspect de la logistique : les assurances.
Du côté d’IBM, on s’est aussi associé à des références de la grande distribution – en l’occurrence, Walmart aux États-Unis et Jingdong Mall en Chine – sur la traçabilité des denrées alimentaires, à Sony Global Education pour le suivi des parcours étudiants ou encore à la société gestionnaire du London Stock Exchange pour le traitement des titres financiers.
Environ 2 200 milliards de tonnes-kilomètres de marchandises ont été transportées en 2014 dans l’UE des 28, selon les statistiques de la Commission européenne. Aux États-Unis, Statista annonce 2 326 milliards de kilotonnes.
* Comme le consortium R3, qui fédère une centaine de banques et sous l’impulsion desquels des tests ont été menés sur les échanges transfrontaliers ou sur la modernisation du système des chambres de compensation.
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