Depuis début octobre, le sort en est jeté concernant l’introduction d’espaces publicitaires sur Instagram.
La plate-forme de partage d’images propriété de Facebook menait depuis plusieurs mois des pilotes en ce sens, avec des marques comme Levi Strauss & co.
Elle avait cependant tardé à officialiser la nouvelle, jouant de conditionnels et de ‘fortes probabilités’.
Et pour cause : si recours à la publicité peut rapporter gros au groupe de Mark Zuckerberg, il faut se méfier de la réaction des internautes.
Ces derniers se sont déjà montrés sensibles à la modification, en décembre dernier, de la politique régissant, sur Instagram, l’exploitation de leurs photos par des tiers, sans consentement.
Jusqu’alors, la question du modèle économique semblait secondaire. Mais au regard de la popularité du service et par là même des coûts inhérents à sa gestion, les démarches se sont accélérées.
En effet, Instagram compte désormais 150 millions d’utilisateurs actifs chaque mois, soit une progression de 128 millions de membres depuis que Facebook a pris les commandes.
D’ici quelques jours, les Américains en auront un premier aperçu.
Le format vidéo sera exploité au même titre que les photos. Les utilisateurs pourront voir apparaître, dans leur fil, des contenus postés par des comptes qu’ils ne suivent pas nécessairement.
Tous ces éléments porteront la mention ‘sponsorisé’ à la place de l’horodatage. Il auront, selon Instragram, la particularité d’être « agréables et créatifs », sur le modèle des publicités que l’on trouve dans les magazines.
Construites avec un point de vue définie, avec des jeux de couleurs, les photos elles-mêmes concourront à cette objectif d’esthétisme.
En bas à droite de chaque encart, un pictogramme représentant trois points de suspension permettra de cacher les publicités mal ciblées.
L’autre point de questionnement pour Instagram porte sur les marques.
Celles-ci peuvent déjà se servir de la plate-forme pour réaliser des campagnes de communication virales gratuites (comme Coca-Cola ou Nike).
Il s’agira donc de rendre les offres publicitaires payantes suffisamment attractives.
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Crédit illustration : spectrumblue – Shutterstock.com
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