A mesure que s’impose le Web social, l’avenir des plates-formes communautaires s’imprègne d’une inéluctable dimension mobile. Instagram rejoint les rangs de Google Play (ex-Android Market) et ne fera pas exception à cette tendance.
Jusqu’alors limité à un site Internet additionné d’une application iPhone, la portée de ce réseau axé sur le partage d’images (et plus particulièrement de photographies en instantané) s’élargit significativement en rejoignant l’écosystème du robot vert.
Le cofondateur Kevin Systrom se montre catégorique à cet égard : deux tiers des utilisateurs actifs ont quasi quotidiennement recours au client mobile en complément, voire en lieu et place de l’interface Web.
Il tombait par conséquent sous le sens d’investir l’OS mobile de Google, implémenté, au dernier pointage, dans plus de 50% des smartphones en circulation.
Fort de quelque 27 millions d’inscrits en un an et demi d’exercice, Instagram recense d’ailleurs dans sa communauté une part croissante de mobinautes.
Une dynamique comparable à celle qui anime tout particulièrement Facebook, dont près de la moitié des 850 millions de membres auraient installé l’application officielle sur leur smartphone.
Un tel tournant revêt notamment des enjeux économiques. Dépourvu d’un réel business model, Instagram capitalise pour l’heure sur un tour de table initial à 7 millions de dollars, mené sous la houlette de Benchmark Capital.
Mais les aspirations sous-jacentes de Kevin Systrom restent ambiguës, alors que la gratuité reste de vigueur pour le service dans son ensemble, étonnamment dépourvu d’encarts publicitaires.
« Nous essayons de créer une dynamique à long terme, pour créer une valeur durable« , résume l’intéressé à TechCrunch.
Pour mémoire, Instagram est un réseau social axé sur un type de contenu : les photographies, préférées aux messages textuels et tout autre élément tels les vidéos ou les liens.
Cette particularité aux allures de talon d’Achille incite à la minutie tout autant qu’elle inspire la créativité. Les plus fervents utilisateurs jouent de minutie pour exprimer en images ce que la pensée restitue de coutume dans les lettres.
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…
Au CES 2025, les principaux constructeurs ont annoncé l'arrivée des ordinateurs de bureau dotés de…
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…