Qu’advient-il, chez Intel, de la division chargée des « wearables » ?
En fin d’année dernière, la firme américaine avait démenti des rumeurs faisant état d’une probable prise de recul assortie de suppressions de postes.
D’après CNBC, cette réorganisation a bien eu lieu. Elle a consisté en un reclassement massif des effectifs… et s’est conclue, voilà deux semaines, par la fermeture de la division en question.
Intel l’avait mise sur pied en 2014, sous le nom « New Devices Group », dans la lignée d’une acquisition à près de 100 millions de dollars portant sur le fabricant de smartwatchs Basis Science.
Les « wearables », ces objets connectés ciblant notamment le secteur de la santé et du bien-être, étaient alors au cœur de la communication de la firme, dont le CEO Brian Krzanich avait déclaré, à l’occasion du CES : « Je veux pouvoir laisser mon téléphone à la maison ».
Depuis lors, le « New Devices Group » a été intégré dans une division au portefeuille plus large : le « New Technologies Group », qui travaille notamment sur les drones, la conduite autonome* et la réalité augmentée, sous la houlette de Josh Walden.
En parallèle, Intel a opté pour une autre consolidation… sur le volet financier : les « wearables » sont inclus dans le segment « All other », où figurent aussi des éléments comme les charges de restructuration et les coûts associés aux acquisitions.
Il est devenu d’autant plus difficile d’estimer les performances réelles de l’activité. On soulignera néanmoins que ledit segment « All other » dégage, sur le 1er trimestre 2017, un chiffre d’affaires de 42 millions de dollars, pour une perte d’exploitation supérieure au milliard.
Pour l’heure, la page dédiée aux « wearables » est toujours présente sur le site Internet d’Intel. Y sont présentés les partenariats avec New Balance et Tag Heuer sur les smartwatchs, ainsi qu’avec Oakley et Recon – société acquise à la mi-2015 – sur les lunettes connectées.
Les montres connectées de Basis ont quant à elles disparu de la circulation. Intel les avait rappelées l’été dernier pour des problèmes de surchauffe et fermé, fin 2016, les services associés.
* Intel a déboursé plus de 15 milliards de dollars pour s’offrir la société israélienne Mobileye, qui dispose d’une avance technologique reconnue dans la conduite (semi-)autonome. La firme de Santa Clara a, depuis quelques mois, une division dédiée : l’Automated Driving Group.
Crédit photo : Intel
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