La référence STCK1A32WFC ne sera bientôt plus seule dans la gamme Intel Compute Stick : un deuxième modèle STCK1A8LFC sera disponible cette semaine pour 110 dollars HT (119 euros TTC).
D’une version à l’autre, l’apparence du produit ne change pas : il s’agit toujours d’un mini-PC de la taille d’un paquet de chewing-gum (103 x 37 x 12 mm, pour 54 g) et utilisable avec tout écran doté d’une entrée HDMI.
Mais alors que le Compute Stick livré depuis avril – et accessible en France pour 180 euros TTC en moyenne – tourne sous Windows 8.1 avec Bing (d’où le w dans STCK1A32WFC), la deuxième référence sera livrée avec une distribution Linux (d’où le l dans STCK1A8LFC) : Ubuntu 14.04 LTS, édition desktop.
Au premier abord, peu de différences à relever sur la fiche technique : les deux modèles embarquent une puce Atom Z3735F (4 coeurs à 1,33 GHz ; 1,83 GHz en mode Turbo ; compatible VT-x ; enveloppe thermique 2,2 W), le Wi-Fi 802.11n additionné du Bluetooth 4.0, un port USB 2.0 et un lecteur de cartes microSD.
C’est surtout la quantité de mémoire vive qui fait craindre un écart de performances : 1 Go de DDR3L-1333 sur la version Ubuntu, contre 2 Go sur la version Windows. C’est sans compter l’espace de stockage : 32 Go pour le Compute Stick sous Windows… et seulement 8 Go pour celui sous Linux, sachant qu’Ubuntu 14.04 en édition desktop occupe 5 Go.
Pour Mark Murphy, directeur des partenariats chez Canonical (éditeur sud-africain qui promeut et sponsorise Ubuntu), le « problème » du stockage est résolu par l’adjonction d’une carte microSD. Sur la question de la RAM, les spécifications minimales requises sont de 512 Mo et l’OS s’exécutera donc « de manière tout à fait fluide », confie-t-il à ZDNet.com.
Autre solution : acheter un Compute Stick sous Windows et y installer Ubuntu. Le site high-tech Phoronix l’a fait et en a conclu qu’Ubuntu 15.04 offrait des performances proches de celles des mini-PC Intel NUC (« Next Unit of Computing »)… à condition d’installer soi-même les pilotes pour le Wi-Fi.
Ubuntu devrait avoir davantage de terrain pour s’exprimer avec la prochaine génération du Compute Stick. La feuille de route présentée par Intel lors du dernier Computex a laissé entrevoir une version « Cedar City » dotée d’une puce Core M, de 4 Go de RAM, de 64 Go de stockage, du Wi-Fi 802.11ac et du MHL (possibilité d’alimenter le PC via le port HDMI sur les téléviseurs compatibles). Cette montée en puissance est rendue possible par la présence d’un refroidissement actif avec mini-ventilateur.
Il est plus probable de voir une Linux installée sur le modèle « Falls City 2 », qui constituera le véritable successeur de l’actuel Compute Stick, avec un Atom « Broxton », l’USB 3.0 et la 4K.
Crédit photo : Intel
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