La semaine dernière, Intel a officiellement inauguré son centre de recherche consacré aux smartphones à Toulouse (Haute-Garonne).
C’est le fruit d’une restructuration d’un site de Freescale (ex-Motorola) et d’un redéploiement d’Intel, pourrait-on dire.
En septembre 2009, Intel a décidé de conserver une partie de l’effectif du pôle « téléphonie » de l’usine Freescale à Toulouse alors que cette activité était destinée à s’éteindre.
Après avoir débuté avec une cinquantaine de salariés, la nouvelle configuration d’Intel au niveau local emploie désormais 93 personnes « et recourt aux services d’une centaine de prestataires de service » selon l’AFP.
Stéphane Nègre, P-DG d’Intel France, a précisé à l’AFP que ce centre R&D servira de pôle magnétique dans le domaine des smartphones, en lien avec des laboratoires situés dans d’autres pays (États-Unis, Finlande, Inde, Chine) mais aussi avec d’autres structures implantées au niveau national. En particulier le relais d’Intel situé à Sophia-Antipolis.
L’effectif d’Intel en France s’étoffe : on recense désormais 800 employés entre Meudon (Hauts-de-Seine, siège national), Montpellier (Hérault, pôle de recherche sur les logiciels) et Nantes (Loire-Atlantique, outils de simulation) et la laboratoire situé dans le technopole des Alpes-Maritimes.
La preuve a été apportée lors du Mobile World Congress que cela bouge beaucoup dans le domaine des smartphones.
Intel a annoncé un partenariat avec Orange, qui distribuera un nouveau terminal mobile intelligent sous Atom : Santa Clara.
Il a aussi révélé un accord avec le fournisseur de solutions de paiement électronique Visa, pour associer processeur et paiement sans contact (NFC).
Plus globalement, Intel est très impliqué dans la R&D en Europe (27 Intel Labs recensés en Europe).
Encore la semaine dernière et toujours dans le cadre du MWC, Intel a annoncé l’ouverture à Karlsruhe (Allemagne) d’un centre de recherche sur l’automobile connectée.
Semi-conducteurs : que restera-t-il de Freescale à Toulouse ? |
La fin du site de production de Freescale à Toulouse est programmé depuis avril 2009. 821 emplois pourraient disparaître d’ici juin, selon Le Parisien. Mais l’intersyndicale, qui a appelé à des débrayages deux fois au cours de la dernière semaine de février, évoque « 600 salariés qui se verraient notifiés leur licenciement vers le mois de juin ». « Et 600 intérimaires s’ajouteraient à ces licenciements ». Fin février, les syndicats et les élus locaux avaient écrit au Président de la République Nicolas Sarkozy pour évoquer le sujet en lui demandant d’intervenir « pour stopper le processus ». Selon l’AFP, Freescale considère que « les raisons qui ont conduits à décider la fermeture restent valides » (obsolescence des composants fabriqués et nécessité de ré-investir dans les capacités de production jugée démesurées). Néanmoins, Freescale pourrait conserver « plusieurs centaines d’emplois » à Toulouse dans la R&D. |
(Article : Jacques France de Ferrière, Philippe Guerrier)
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