Intel ouvre une fenêtre de R&D vers l’avenir
Pour monter en puissance sur l’innovation et adapter son offre à l’évolution du marché des biens technologiques, Intel met sur pied une division dédiée aux « produits d’avenir ».
Pour négocier plus agilement son virage stratégique vers la mobilité, Intel amorce, sous la houlette de son nouveau Directeur général Brian Krzanich, une réorganisation en interne, marquée par la mise sur pied d’une division dédiée aux « produits d’avenir« .
Placée sous la coupe de Mike Bell, qui chapeautait jusqu’alors les activités mobiles, cette entité aura pour objectif de se projeter sur le long terme, afin d’anticiper les tendances directrices sur le marché des biens technologiques.
Il s’agira plus précisément de cerner leur influence sur la demande des premiers interlocuteurs d’Intel, à savoir les constructeurs.
Au-delà des smartphones et des tablettes, concernés au premier chef, le périmètre d’initiative s’étend à tous les appareils électroniques susceptibles d’intégrer des processeurs Atom ou Core, voire Xeon : micro-serveurs, set-top box, systèmes embarqués…
Tournée vers l’avenir, cette division concentrera une partie des 13 milliards de dollars que la multinationale américaine compte investir en R&D au cours de son exercice 2014 décalé, débuté le 1er avril.
Elle marque surtout une prise de distance vis-à-vis de la stratégie qui a primé durant le mandat de Paul Otellini, prédécesseur, à la tête du groupe, de Brian Krzanich.
Ce dernier, officiellement investi le 16 mai dernier, a choisi d’entretenir un lien plus direct avec les divisions chargées de la conception de roduits, tandis que son « bras droit » Renée James (elle occupe le poste de présidente) suivra les étapes de fabrication.
Face à un marché du PC déclinant malgré la sortie de Windows 8 dans le courant de l’automne et malgré la tentative de le redynamiser via les ultrabooks, des nouveautés sont attendues dans ce sens dans le courant du deuxième semestre 2013.
Intel axe son discours sur la performance énergétique des processeurs, le défi de la miniaturisation ou encore l’agrandissement des wafers (galettes de silicium) dans la fabrication des puces.
L’annonce de cette réorganisation, dans une période de « changement radical pour l’industrie » selon Brian Krzanich, n’a pas suscité l’émoi des marchés.
En fermeture de séance, ce mardi à Wall Street, le titre boursier du fondeur de Santa Clara s’affichait tout de même en légère hausse de 0,29%, à 24,15 dollars.
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Crédit illustration : Intel