Intel s’apprête-t-il à enclencher une nouvelle vague de suppressions de postes ?
Affirmatif, à en croire le média américain The Oregonian, qui avait déjà anticipé les coupes sombres que la multinationale avait réalisées à l’été 2015.
Cette fois-ci, les réductions d’effectifs seraient plus importantes : on ne parlerait plus d’un, mais de plusieurs milliers d’emplois.
Plus de 10 % de la masse salariale pourrait être concernée dans certaines divisions.
L’annonce n’aurait pas encore été officiellement faite en interne. Mais le processus pourrait s’enclencher prochainement, dans la lignée des résultats financiers qu’Intel doit présenter ce mardi 19 avril pour le compte du 1er trimestre de son exercice fiscal 2016.
Les hauts responsables ne seraient pas épargnés – sachant que deux d’entre eux ont déjà été annoncés sur le départ, la semaine dernière.
Intel envisagerait par ailleurs de consolider certaines activités et de fermer des entités résultant d’acquisitions, notamment celle du fabricant de semi-conducteurs Altera (16,7 milliards de dollars à la mi-2015).
Au 26 décembre 2015 (fin de son année fiscale), la firme comptait 107 300 employés, dont 19 500 dans l’Oregon. Un record aux États-Unis et un effectif en augmentation depuis l’ouverture d’un centre de recherche à Hillsboro.
Mais avec le déclin du PC et la menace des puces ARM dans le monde des serveurs, il lui faut transformer son modèle.
Une adaptation qui passe par des opérations de croissance externe, dans des domaines variés allant des drones (Ascend Technologies) à la sécurité de l’Internet des objets (Yogitech).
Intel Capital est aussi l’un des fonds d’investissement les plus actifs : en 2015, il a injecté un demi-milliard de dollars répartis dans une cinquantaine de start-up.
Sur le volet des partenariats, on relèvera ces travaux menés avec Ingenico sur la sécurité des terminaux de paiement. Ou encore ces expérimentations sur les drones avec les réseaux LTE d’AT&T.
Intel plancherait aussi sur un casque de réalité augmentée exploitant sa technologie RealSense 3D. Tout en œuvrant à l’élaboration de standards de sécurité pour la voiture connectée dans le cadre d’un groupe de travail dédié.
Crédit photo : NorGal – Shutterstock.com
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