Dans la lignée de son initiative « Diversity in Technology » lancée en début d’année pour encourager davantage de diversité salariale dans l’industrie high-tech, Intel met sur pied le Diversity Fund.
Doté de 125 millions de dollars, ce fonds soutiendra les start-up high-tech dirigées par des femmes ou des minorités ethniques. A sa tête, on retrouve Lisa M. Lambert, vice-présidente d’Intel Capital.
A l’étude depuis fin 2014, cette structure de financement ne doit pas, à en croire Intel, être assimilée à une quelconque « démarche sociale ». Elle doit simplement donner davantage de clés aux profils encore sous-représentés dans l’univers IT.
Le chemin est encore long à en croire les statistiques fournies par la multinationale : seulement 15 % des sociétés high-tech américaines ayant accédé à un financement en capital comptent au moins une femme dans leur équipe dirigeante (source Babson College). Et à peine 3 % du montant global des investissements se porte sur des entreprises dirigées par une femme.
Concernant les entrepreneurs d’origine afro-américaine ou latino-américaine, ils représentent moins de 1 % des fondateurs de start-up implantées dans la Silicon Valley (étude CB Insights). Par ailleurs, moins de 8 % des créateurs d’entreprises high-tech sont des femmes.
Les derniers chiffres fournis par Amazon illustrent cette tendance : l’effectif global du groupe américain est composé à 63 % d’hommes. Et ce taux monte à 75 % chez les hauts responsables.
Même constat chez Apple (70 % d’hommes ; 72 % dans les fonctions dirigeantes et 80 % dans les métiers IT), Google (respectivement 70 %, 79 % et 83 %), Twitter (70 %, 79 % et 90 %), Microsoft (76 % d’hommes ; 83 % dans les métiers IT) et dans une moindre mesure eBay (58 %, 72 % et 76 %).
Face à ces statistiques, les entreprises mettent généralement l’accent sur la pénurie de main-d’œuvre féminine qualifiée pour les emplois techniques : elles sont encore peu nombreuses à opter pour un cursus en ingénierie ou en sciences et technologies.
La tendance est similaire en France, où, selon le Commissariat général à la stratégie, le métier d’ingénieur en informatique reste l’un des seuls où la part des femmes ne s’est pas sensiblement renforcée ces dernières années.
Du côté d’Intel Capital, on a sélectionné quatre start-up qui seront les premières à bénéficier d’un soutien financier et d’autres ressources (réseau de partenaires, solutions marketing, etc.).
En tête de liste, Brit + Co, positionnée sur le segment du e-commerce et orientée vers les « makers » avec des kits à assembler soi-même. Dirigée par la dénommée Brit Morin, l’entreprise emploie plus de 80 % de femmes.
Intel Capital accompagnera aussi CareCloud (services dans le domaine de la santé ; 50 % des salariés proviennent de minorités ethniques), Venafi (technologies de chiffrement) et Mark One (tasse connectée basée sur la plate-forme hardware Intel Curie).
Crédit photo : Rawpixel – Shutterstock.com
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