Intel veut immiscer ses processeurs Atom dans les futurs tablettes Windows 8
Intel se donne les moyens de convaincre les constructeurs d’implémenter dans leurs tablettes tactiles des processeurs Atom. Lenovo et ZTE auraient notamment répondu à l’appel.
Intel, persiste à chercher une nouvelle agilité dans la mobilité.
Il entretiendrait des négociations avec une dizaine de partenaires pour préparer des tablettes Windows 8 munies de processeurs Atom.
Sur le qui-vive à l’occasion d’un forum de développeurs tenu à Pékin, Sean Maloney, directeur d’Intel Chine, a précisé que l’offensive se matérialiserait avant la fin de l’année.
Comme obnubilé par le sort de ses ultrabooks, Intel ne s’est pas détourné d’un marché qu’il juge porteur à plus d’un titre.
Et pour cause : jouer sur tous les tableaux requerra de prendre la mesure de l’actuelle hégémonie de l’architecture ARM, sur laquelle Windows 8 pourra s’exécuter, une première dans cet écosystème qui appuyait jusqu’alors la domination sans grand partage du x86.
Au fait de cet élément perturbateur, Intel a pris le soin d’enrichir son catalogue de processeurs mobiles.
Lors du Mobile World Congress, trois SoC Atom on ainsi vu le jour : les Medfield, gravés en 32 nm et essentiellement dédiés aux smartphones.
En entrée de gamme, le Z2000 dispose d’un coeur physique à 1GHz, pour deux coeurs logiques. Il embarque un GPU PowerVR SGX549 à 320 MHz et un modem 3G/HSPA+.
Remis au goût du jour à cette occasion, le Z2460 à 1,3 GHz a ouvert la voie au Z2580, même fréquence mais bicoeur et doté d’une puce 4G/LTE.
Lenovo a déjà manifesté son intention de collaborer avec Intel. Le constructeur chinois mènera l’offensive avec le dénommé K800, premier smartphone x86, comme le souligne PCWorld.
ZTE aurait également marché dans la combine, avec en point de mire la plate-forme Clover Trail à 1,8 GHz, réservée aux tablettes tactiles.
Au fait de son retard dans la conquête des plates-formes nomades, Intel a initié, en décembre dernier, une démarche rétroactive de fusion des quatre divisions qui composaient son activité mobile, sous la houlette d’Hermann Eul, ex-président d’Intel Mobile Communications.