Intel vise « la haute mobilité » avec l’ultrabook
Intel fait le pari d’élargir la « haute mobilité » avec l’ultrabook. Un concept de PC portable très fin aux capacités poussées à classer dans une nouvelle catégorie entre les smartphones et les tablettes. Analyse.
Ultrabook : Intel motive ses troupes OEM
Le marché est en plein essor. Selon Gartner, 70 millions de tablettes seront vendues cette année. On escompte un volume de 294 millions à l’horizon 2015.
Même tendance du côté des smartphones : un autre cabinet d’études (In-Stat) évalue à 850 millions le nombre de smartphones vendus à la même échéance.
La présentation du concept d’ultrabook par Intel remonte au show Computex 2011 qui s’est déroulé à Taïwan mai dernier.
Depuis, le fondeur ne relâche pas ses efforts. En deux mois, trois processeurs Core sont sortis au nom de l’ultrabook.
Parallèlement, Intel pousserait son écosystème Original Equipment Manufacturer (OEM, accord de pré-installation entre développeurs de logiciels et constructeurs de terminaux) à concevoir des ultrabooks.
Quitte à les motiver de manière financière (dans des limites raisonnables, voir encadré ci-dessous).
L’objectif est de contribuer à monter des modèles qui seront commercialisés à moins de 1000 dollars.
Un certain nombre d’entre eux ont répondu présents comme Asus, Acer, LG et Lenovo. HP serait également dans la boucle pour en concevoir de son côté.
En complément, Intel Capital, le fonds d’investissement institutionnel du groupe, a annoncé qu’il comptait investir 300 millions de dollars dans les sociétés IT qui s’engageront dans la voie des ultrabooks.
A travers ce nouveau concept prometteur de terminaux vraiment orienté mobilité, Intel assure qu’il compte combiner la performance des ordinateurs portables et les fonctionnalités que l’on trouve dans les tablettes, y compris la dimension tactile.
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