L’Intel Wireless Display tend vers l’interopérabilité

De son acronyme WiDi, la solution propriétaire Intel Wireless Display tend vers l’interopérabilité.

Sa révision 3.5, vouée à entrer en application le mois prochain, est désormais gratifiée de la certification Miracast.

Anciennement connu sous l’appellation Wi-Fi Display, le Miracast est un standard promu à l’initiative de la Wi-Fi Alliance, un consortium de constructeurs et d’éditeurs qui milite pour l’adoption d’une norme ouverte de diffusion sans fil pour le son et l’image.

Bénéficient de ce sceau distinctif, les appareils qui répondent aux critères de la Wi-Fi Display Specification (définie au mois d’août), mais aussi du Wi-Fi Direct, lequel permet l’interaction de terminaux sans recourir à un point d’accès.

Sur la liste des composants certifiés s’ajoutent ainsi les contrôleurs Intel compatibles WiDi. L’on retrouve également les processeurs Nvidia Tegra 3 et Texas Instruments OMAP.

Même constat pour les contrôleurs de Broadcom et Ralink, les modules RTL8192 et RTD1185 de Realtek, ainsi que les puces que Marvell et Mediatek implémentent dans les téléviseurs.

Dans sa version 3.5, le WiDi a vocation à universaliser la transmission sans fil jusqu’en Full HD 1080p à 60 images par seconde, entre les équipements compatibles.

En tête de liste, les ultrabooks, secondés des Smart TV, des ordinateurs de bureau et des boîtiers adaptateurs (Belkin, D-Link, Netgear, etc.) qui inondent le marché.

Intel annonce une compatibilité avec l’interface tactile de Windows 8, une réactivité accrue (temps de latence de 60 ms, dix fois moindre en rapport à la première implémentation du Wireless Display) et une prise en charge avancée des périphériques USB.

Le support du HDCP2 ouvre la voie à la diffusion de contenus protégés, avec la possibilité d’une restitution en qualité Blu-Ray 3D avec son surround 5.1.