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Intelligence artificielle : Facebook soutient les instituts de recherche européens

L’intelligence artificielle est un univers qui fascine Mark Zuckerberg. Le fondateur et CEO de Facebook veut même s’y initier pour développer son propre assistant numérique.

Le groupe Internet a même commandé une étude ad hoc au cabinet de conseil Analysis Group : les retombées économiques de l’exploitation d’applications reposant sur les technologies d’intelligence artificielle (qui ont vocation à entrer de plus en plus dans notre vie quotidienne) seraient évaluées dans une fourchette 1490 – 2950 milliards de dollars à l’horizon 2025.

Au passage, le groupe Internet cherche à estomper l’image négative transportée par ce progrès technologique : « A l’heure actuelle, aucune preuve fiable permettrait de déduire que le développement de l’IA aurait un quelconque impact négatif sur l’emploi », assure-t-il.

Sans forcément cibler l’IA, on pourrait rétorquer que l’automatisation accentuée des tâches dans les secteurs pros et les usages grand public suscite des craintes légitimes.

En collaboration avec Yann LeCun (directeur du FAIR, le labo IA de Facebook inauguré en 2013, qui dispose désormais d’une chaire au Collège de France), Mark Zuckerberg lance un programme européen visant à accélérer les efforts de R&D.

« Tout progrès dans le domaine de l’IA (voitures autonomes, ordinateurs capables de détecter des cancers, technologies de traduction instantanées…) nécessite de disposer d’une technologie de calcul de pointe », commente Yann LeCun.

A Berlin, Mark Zuckerberg vient d’annoncer qu’il va transmettre sous forme de donation un volume de 25 serveurs dotés de 8 GPU de dernière génération pour le compte des instituts de recherche les plus en pointe dans ce domaine.

Des fournisseurs de puces comme Nvidia compte surfer sur la demande en GPU performants pour accompagner la recherche, estime Silicon.fr.

Le Laboratoire Klaüs-Robert Müller rattaché à l’université de Berlin inaugure le programme de Facebook de soutien à la recherche fondée sur l’IA : 4 super-ordinateurs seront livrés.

« Ce partenariat arrive à point nommé pour la recherche en IA en Allemagne », commente le Dr Müller.

« Cela nous aidera dans les problématiques de machine learning associés à l’analyse d’images pour lutter contre le cancer du sein et la modélisation chimique des molécules. Les nouveaux serveurs vont nous aider à accélérer nos cycles de recherche et faire mieux avancer les travaux plus rapidement. »

(Droit d’auteur : Christian Lagerek)

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