OpenAI estime que « l’Intelligence artificielle devrait être une extension des volontés de l’être humain et, dans l’esprit de liberté, aussi largement et uniformément répartie que possible ».
C’est le postulat d’OpenAI qui se définit comme une organisation à but non lucratif et à vocation de recherche scientifique.
« Dans la mesure où notre recherche est libérée de ses obligations financières, nous pouvons mieux nous concentrer sur un impact humain positif. »
Si l’argumentaire d’OpenAI peut laisser songeur, force est de reconnaître que l’organisation fait preuve d’un pragmatisme indéniable.
Ainsi, à la tête d’OpenAI, on trouve Ilya Sutskever, un expert mondial dans le machine learning (ancien collaborateur de Google), entouré de Greg Brockman au poste de directeur de la technologie (CTO), un poste qu’il occupait auparavant au sein de Stripe.
D’autres ingénieurs et scientifiques de renommée internationale viennent compléter l’équipe.
En tout, ils seront neuf chercheurs à plein temps à officier dans un bureau basé à San Francisco. Cette équipe pourrait toutefois doubler en l’espace d’un an.
L’objectif étant de partager, les chercheurs seront fortement encouragés à publier leurs travaux dans des articles, des contributions de blog, par la diffusion de leur code et les brevets seront partagés dans le monde.
Les deux co-directeurs du conseil d’administration sont des pointures. Sam Altman a cofondé et dirigé Loopt (acquise par Green Dot Corporation en 2012 pour 43,4 millions de dollars) avant de prendre la direction de Y Combinator.
Le second est encore plus connu : Elon Musk, P-DG et directeur de la technologie de SpaceX mais aussi P-DG de Tesla Motors et président du conseil d’administration de SolarCity. Il a déjà investi dans des sociétés spécialisées dans l’intelligence artificielle telles que Deep Mind et Vicarious.
Mais, il s’est aussi récemment illustré en affichant une certaine crainte à l’égard de l’IA. Devant un parterre composé d’étudiants du MIT (Massachusetts Institute of Technology), il l’a ainsi décrite comme la « plus grande menace existentielle » de l’humanité.
Un point de vue déjà exposé à l’occasion d’une interview accordée à CNN : « La position de l’humanité sur cette planète dépend de son intelligence. Si notre intelligence est dépassée, il est peu probable que nous restions en charge de la planète. »
Parmi les donateurs qui financent OpenAI figurent des personnalités telles que Jessica Livingston et Peter Thiel mais aussi des organisations et sociétés telles que Amazon Web Services (AWS), Infosys et YC Research.
En tout, OpenAI est d’ores et déjà financé à hauteur d’un milliard de dollars.
OpenAI n’est pas seule à s’intéresser à l’IA. De nombreuses grosses sociétés IT ont déjà investi le secteur et ont développé leur propre moteur d’IA, comme Google, Facebook, Microsoft ou encore Apple.
L’IA est d’ores et déjà largement utilisée, avec en figure de proue le deep learning (« simili-réseau de neurones ») qui démontre des résultats spectaculaires dans des domaines très variés.
Mais, OpenAI veut aller plus loin : il faut « commencer à voir ce que cela pourrait être pour des ordinateurs d’être créatifs, de rêver et d’expérimenter le monde ».
(Crédit photo : Olga Nikonova, Shuttershock)
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