L’Internet Archive veut sauvegarder Google+ : et le droit à l’oubli ?
Le collectif ArchiveTeam a entrepris de sauvegarder Google+ avant sa fermeture le 2 avril. Quels recours pour qui ne souhaiterait pas voir ses posts préservés ?
Que restera-t-il de Google+ ?
Le 2 avril 2019, la version grand public du réseau social fermera ses portes.
Engagé dans une mission pour « préserver l’histoire du Web », le collectif ArchiveTeam a amorcé une course contre la montre.
Il entend aider à sauvegarder, au sein de l’Internet Archive, l’ensemble des contenus en accès public sur Google+.
Si c’est public, c’est sauvé
Il se peut que les images et les vidéos ne soient pas préservées dans leur qualité d’origine. De même, certains commentaires risquent de passer à la trappe, Google+ n’en présentant qu’une partie dans son code HTML statique.
Quiconque ne souhaiterait pas voir ses publications conservées est invité à supprimer son compte… ou à passer par la procédure de demande de retrait de pages.
Le projet, dont on peut suivre la progression, est mené parallèlement à des initiatives de sauvegarde de Tumblr et de Flickr.
ArchiveTeam rappelle aux internautes qu’ils ont la possibilité de demander à sauvegarder des URL spécifiques, entre autres via le moteur de recherche DuckDuckGo et des extensions pour les principaux navigateurs.
Photo d’illustration via Visualhunt