Une épopée prend fin. Comme prévu, la Commission européenne a décidé d’accepter le système de ballot screen proposé par Microsoft pour permettre aux utilisateurs de Windows de choisir le navigateur de leur choix.
En effet, sur plainte de l’éditeur Opera Software en 2007, la Commission européenne avait lancé une enquête sur les suspicions de vente liée de Windows et du navigateur maison Internet Explorer.
« Des millions de consommateurs européens vont bénéficier de cette décision et vont pouvoir choisir le navigateur qu’ils souhaitent utiliser », a souligné Neelie Kroes, la commissaire européenne en charge de la Concurrence, dans un communiqué de presse.
Bruxelles a donc décidé d’officiellement valider les engagements annoncés par Microsoft en juillet dernier pour couper définitivement le cordon entre son OS et son Internet Explorer.
Rappelons que le système de ballot screen consiste en une fenêtre multi-choix associée à l’OS permettant à l’utilisateur de choisir librement son navigateur de référence, y compris IE8. Microsoft devrait proposer dans ce ballot screen pas moins de 12 navigateurs différents, dont les cinq plus plébiscité du marché, comme Internet Explorer bien sûr, mais aussi Firefox, Safari, Google Chrome ou Opera.
Cet accord, valable cinq ans, a subi quelques modifications ces dernières semaines, à la demande d’Opera Software et de Google. Ainsi, lors de l’apparition de cette fenêtre permettant de choisir son navigateur sous Windows XP, Vista ou Windows 7, les navigateurs proposés dans le ballot screen seront classés de manière aléatoire, et non plus par ordre alphabétique, selon le nom de l’éditeur du navigateur, comme Microsoft l’avait initialement prévu.
A tout moment, l’utilisateur pourra relancer sous Windows le ballot screen pour choisir un nouveau navigateur de référence. Pour cela, un icône dédié s’affichera en permanence sur le bureau du PC.
En outre, les distributeurs OEM auront, de leur côté, la possibilité de désactiver Internet Explorer sur leurs ordinateurs avant leur commercialisation et de mettre en avant un navigateur concurrent.
En voyant sa proposition acceptée par la Commission européenne, Microsoft échappe à une amende salée, qui aurait pu atteindre jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires annuel.
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