L’Idate est formel : à l’horizon 2020, près de 80 milliards de dispositifs communiqueront en ligne.
L’institut d’études basé à Montpellier s’aligne là sur les prédictions des principaux acteurs du secteur (opérateurs, équipementiers, prestataires de services), dont Ericsson.
Cette croissance serait essentiellement portée par les industries pharmaceutique et du textile.
D’ici 7 ans, le marché se composera à 85% d’objets, connectés directement à Internet ou via un terminal intermédiaire; 11% des connexions seront le fait de terminaux communicants ; 4% trouveront leur origine dans le M2M (Machine-to-Machine).
Il est fort probable que l’on assiste à des évolutions disparates entre ces trois catégories, non seulement en raison de l’hétérogénéité des marchés que recouvre l’Internet des objets, mais aussi au vu de la variété des technologies matérielles utilisées.
Ainsi, la RFID et les codes-barres 2D (‘Flashcodes’) interagissent directement avec nombre d’articles de la grande consommation.
Le M2M exploite pour sa part différentes technologies : les réseaux cellulaires (dont l’activité M2M en France a connu, selon l’ARCEP, une progression de plus de 54% entre les 30 juin 2012 et 2013), mais aussi des solutions comme SigFox et Neul, mieux adaptées aux besoins propres à la télémétrie.
Comme le note Silicon.fr, les réseaux cellulaires (et fixes via le Wi-Fi) servent aussi aux terminaux communicants, en tête desquels les smartphones, les tablettes, les routeurs mobiles, les box ou encore les téléviseurs.
C’est sans compter le fait que les usages diffèrent en fonction des industries, de leurs objectifs et des coûts de retour sur investissement attendus.
Alors que les fabricants de textile auront tendance à utiliser les tags RFID pour inventorier chacun de leurs vêtements, l’automobile et l’aéronautique n’appliqueront la démarche qu’à l’échelle des palettes ou des containers pour assurer le suivi de la marchandise.
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