Belle opération de financement pour Kerlink qui entre en Bourse et qui lève 10,2 millions d’euros à cette occasion. Le spécialiste breton des réseaux dédiés aux objets connectés fait son entrée sur Alternext.
Les négociations des actions doivent désormais débuter le mardi 24 mai (code mnémonique : ALKLK).
En début de mois, Kerlink a effectué l’enregistrement de son document de base auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en vue de cette introduction en Bourse.
La demande globale porte sur un volume de plus de 1,02 millions d’actions. « Soit une sursouscription de 1,2 fois, sur la base d’un prix unitaire de 10,43 euros », précise le communiqué financier.
La clause d’extension a été exercée quasi-intégralement à hauteur de 116 000 actions et une option de surallocation porte sur un maximum de 45 543 actions nouvelles, soit un montant maximum d’environ 475 000 euros.
La capitalisation boursière de Kerlink s’élève à 37,1 millions d’euros, en prenant en compte la levée de fonds et la conversion des obligations remboursables en action (ORA).
Fort de ce financement, la société, présidée par William Gouesbet, compte surfer sur la vague Internet des Objet en France et à l’international. Sachant qu’une filiale a été ouverte à Singapour en fin d’année dernière.
« Les Etats-Unis sont en ligne de mire pour les prochains mois », précisait le P-DG dans une interview accordée à La Tribune le 9 mai.
Elle évoque des prévisions de marché dans la fourchette 15 – 25 milliards d’objets connectés d’ici 2020 pour un business en Europe évalué à 80 milliards d’euros (source AT Kearney).
En 2015, Kerlink affiche un chiffre d’affaires de 7,4 millions d’euros (dont 20% réalisés au niveau monde). Il a consacré 30% de son CA à la RD. L’Ebitda est « proche de l’équilibre ». La société a dégagé une perte opérationnelle de 612 000 euros.
La création de Kerlink remonte à dix ans mais, à l’époque, on parlait davantage de M2M.
Puis, en 2011, elle a pris une orientation IoT avec « une offre globale sur l’ensemble de la chaîne de valeur ».
Le fournisseur de solutions réseaux revendique un effectif de 53 salariés à fin 2015, 120 clients (comme GrDF, Suez, Saur, Orange, Bouygues, Swisscom ou Médiamétrie) et 50 000 installations dans des domaines BtoB (comme le tracking et gestion de flottes, la télé-relève de compteurs d’énergie, le déploiement de grands réseaux opérateur)
Kerlink a pris position dans l’écosystème LoRa, du nom d’un protocole réseau en phase qui monte en puissance par des opérateurs comme Orange et Bouygues Telecom, des entreprises et les collectivités.
En mai 2013, la société bretonne avait levé 1,5 million d’euros lors d’un deuxième tour de table auprès de CM-CIC Capital Innovation et Sudinnova.
(Crédit photo : Shutterstock.com)
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