Internet des objets : Samsung joue sur plusieurs tableaux
Associé à Intel et Dell dans le cadre de l’Open Interconnect Consortium mis sur pied la semaine passée, Samsung est aussi membre fondateur de l’alliance Thread Group, aux côtés d’ARM et Google.
Samsung s’implique dans le développement de l’Internet des objets.
La semaine dernière, le groupe high-tech sud-coréen annonçait la création de l’Open Interconnect Consortium (OIC). Fondé en compagnie de Dell, Intel, Atmel, Broadcom et Wind River, ce groupement se donne l’objectif de mettre au point une spécification permettant de simplifier la connexion entre les différents éléments constitutifs de l’Internet des objets. Une première implémentation devrait être proposée sous la forme d’un projet open source dédié essentiellement aux applications de la maison intelligente.
C’est sur cette même thématique que se positionne le Thread Group, lancé officiellement ce 15 juillet. ARM et Nest – fabricant britannique de thermostats connectés et de détecteurs de fumée, racheté par Google en début d’année – en sont les principaux soutiens… aux côtés de Samsung. Sur la liste des membres fondateurs figurent également des spécialistes des semi-conducteurs (FreeScale, Silicon Labs), ainsi qu’un fournisseur de serrures connectées (Yale) ou encore un fabricant de systèmes de ventilation destinés aux entrepôts (Big Ass Fans).
Tandis que l’OIC souhaite définir des normes de connectivité pour assurer une interopérabilité entre systèmes, réseaux et plates-formes, la spécification du Thread Group vise à faciliter l’interaction des équipements domotiques à l’intérieur du foyer. Elle s’appuie sur des normes existantes auxquelles elle ajoute notamment des fonctions de sécurité, d’économies d’énergie et de routage. Sur ce dernier point, il s’agira essentiellement d’homogénéiser les réseaux pour établir une relation triangulaire entre capteurs, objets et systèmes informatiques traditionnels.
Le premier volet sera logiciel, autour de protocoles communs. Concernant le matériel, le Thread Group cherchera par exemple à définir des niveaux d’alimentation électrique pour les objets connectés. Le lancement commercial des premiers produits certifiés est prévu pour l’année prochaine. Reste à savoir dans quelle mesure la norme défendue par ARM, Google et Samsung s’appuiera sur le Wi-Fi, le Bluetooth Smart ou éventuellement des protocoles comme Z-Wave et ZigBee.
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