Emmenée par Facebook et parrainée par une coalition d’acteurs de l’industrie IT, l’initiative Internet.org vise à développer une économie numérique globale en connectant l’ensemble de la population mondiale.
Amorcés en août 2013, les travaux commencent à se concrétiser sur le terrain à travers plusieurs projets, dont l’un officialisé par Mark Zuckerberg à l’occasion du Mobile World Congress : un programme d’enseignement en ligne pour les étudiants de l’université du Rwanda. Mais le déploiement de tels services implique le développement d’une infrastructure de télécommunications. Plutôt que de miser sur les réseaux cuivre ou fibre, dont le déploiement est coûteux et chronophage, Facebook songe à la connectivité sans fil.
Pour couvrir des zones peu densément peuplées, le réseau social compte s’appuyer sur les satellites. Plusieurs problématiques se posent néanmoins, plus encore dans les foyers de population : comment s’assurer que le signal soit suffisamment puissant alors qu’il parcourt plusieurs kilomètres avant de toucher terre ? Et comment assurer une connexion permanente alors les satellites se déplacent constamment sur leur orbite ?
La maîtrise de ces paramètres réside peut-être dans l’alliance d’avions solaires et de systèmes laser. Ce sera l’un des axes de réflexion du Connectivity Lab. Cette équipe réunissant notamment des experts de la NASA et des salariés de l’entreprise britannique Ascenta (spécialisée dans les avions solaires) « travaille sur différentes plates-formes pour fournir du réseau […] depuis le sol, les airs et l’espace« , selon les termes du communiqué émis pour l’occasion.
Les dispositifs en question seraient capable de voler pendant un mois à 20 kilomètres d’altitude – plus près de la surface terrestre que les satellites – et ainsi de servir d’antennes-relais pour distribuer une connexion Internet. Leur mise en réseau serait assurée par des lasers à infrarouges transmettant les données avec un débit comparable à celui de la fibre optique.
Autre piste exploitée : celle des drones, avec le rachat – probable, mais non confirmé – de Titan Aerospace. Soutenue par plusieurs groupes Internet et des entreprises du secteur de l’aérospatiale, cette société d’origine américaine développe des systèmes alimentés à l’énergie solaire et capables de voler pendant 5 ans ou de parcourir l’équivalent de 4 millions de km sans atterrir. Le support d’une charge maximale de 32 kg permet d’en faire des stations de base… aériennes.
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