Aux côtés d’Ericsson, MediaTek, Nokia, Opera, Qualcomm et Samsung, Facebook est l’un des membres fondateurs d’Internet.org, cette coalition d’acteurs IT qui entend développer une économie numérique globale en connectant l’ensemble de la population mondiale.
Annoncé en août 2013, cette initiative commence à se traduire sur le terrain, à travers plusieurs projets, dont l’un officialisé par Mark Zuckerberg à l’occasion du Mobile World Congress : un programme d’enseignement en ligne pour les étudiants de l’Université du Rwanda. Mais la mise à disposition de tels services implique le développement concomitant d’une infrastructure de télécommunications et son dimensionnement afin de délivrer la bande passante nécessaire.
Plutôt que de miser sur les réseaux cuivre ou fibre, dont le déploiement est coûteux et chronophage, Facebook songe à la connectivité sans fil pour couvrir jusqu’aux zones les plus reculées du Globe. Dans cette logique, le réseau social aurait négocié le rachat de . Soutenue par plusieurs groupes Internet et des entreprises du secteur de l’aérospatiale, cette société d’origine américaine développe des drones alimentés à l’énergie solaire.
Ces derniers peuvent voler pendant cinq ans ou parcourir l’équivalent de 4 millions de kilomètres sans avoir besoin d’atterrir. A une vitesse maximale de 104 km/h, ils peuvent remplir, jusqu’à 20 kilomètres au-dessus du niveau de la mer, les mêmes tâches qu’un satellite atmosphérique : relevés météorologiques, imagerie terrestre… ou communications.
D’une envergure d’environ 50 mètres, ils peuvent transporter une charge maximale de 32 kg. De quoi en faire des antennes-relais pour distribuer une connexion Internet. TechCrunch, qui s’appuie sur le témoignage d’une source dite « proche du dossier », annonce que l’Afrique sera le premier continent concerné par le déploiement de ces drones, à hauteur de 11 000 exemplaires du modèle « Solara 60 » (il existe une version « Solara 50« ). La première étape d’un long périple, alors que les deux tiers de la population sont encore dépourvus de connexion Internet.
Valorisée pour son caractère humanitaire, cette démarche soulève aussi de nombreuses problématiques d’ordre économique. Il s’agira, en premier lieu, de favoriser l’adoption de technologies permettant de minimiser le coût d’accès au Net. En d’autres termes, d’adapter l’offre de terminaux – notamment mobiles – pour les marchés émergents. Nokia et Samsung se sont engagés sur ce chantier, imités par MediaTek et Qualcomm avec leurs composants électroniques respectifs.
Autre nécessité : utiliser plus efficacement la bande passante. Une responsabilité qu’Ericsson endossera au niveau de l’infrastructure réseau, Opera oeuvrant plutôt au développement de technologies de cache ou de compression des flux. Ultime objectif : encourager l’émergence de nouveaux services et modèles économiques en partenariat avec des acteurs locaux. Facebook cherche notamment à négocier avec des développeurs pour la localisation des contenus et avec les opérateurs dans le cadre d’offres d’accès illimité à son réseau social.
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Crédit photo : Titan Aerospace
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