Facebook invite les acteurs de l’industrie IT et les organisations de la sphère politique à converger sous la bannière d’Internet.org.
Cette coalition, qui compte parmi ses membres fondateurs Ericsson, Mediatek, Nokia, Opera, Qualcomm et Samsung, entend s’impliquer dans le développement des accès Internet à l’échelle de la planète.
Tout en rappelant qu’à l’heure actuelle, « on ne compte que 2,7 milliards d’internautes« , Mark Zuckerberg évoque « les possibilités qu’ouvrirait un monde connecté« .
Difficile, néanmoins, de se persuader que cette démarche relève exclusivement d’une action humanitaire : elle semble revêtir, pour chacun des contributeurs d’Internet.org, d’autant plus d’enjeux stratégiques qu’elle implique le développement d’une économie numérique globale.
Effectivement, plusieurs questions problématiques se posent à travers cette initiative entrevue comme un relais de croissance sur le long terme, notamment en matière d’éducation des populations dans les zones reculées du Globe.
Il s’agira, en premier lieu, de favoriser l’adoption de technologies permettant de minimiser le coût d’accès à Internet. En d’autres termes, d’adapter l’offre de terminaux – notamment mobiles – pour les marchés émergents.
Nokia et Samsung se sont déjà engagés sur cette voie, Mediatek et Qualcomm accrochant le wagon avec leurs composants respectifs : processeurs, solutions de connectivité…
Il conviendra également d’utiliser plus efficacement la bande passante. Une responsabilité qu’Ericsson endossera au niveau de l’infrastructure réseau, Opera oeuvrant plutôt au développement de technologies de cache ou encore de compression des flux.
Ultime objectif, encourager l’émergence de nouveaux services et modèles économiques, en partenariat avec des acteurs locaux.
Facebook chercherait d’ailleurs à négocier avec des développeurs pour la localisation des contenus et avec les opérateurs dans le cadre d’offres d’accès illimité à son réseau social – comme c’est le cas en France chez Sosh.
Internet.org s’inspire, sur le principe, du projet Open Compute, sous une douzaine de partenaires se sont réunis pour élaborer une architecture de data center plus dense et moins énergivore, basée sur des serveurs équipés en processeurs Atom et stockage flash.
Il se rapproche du projet Loon de Google, actuellement en phase de test en Nouvelle-Zélande et qui prévoit la création d’une ceinture de ballons volants servant d’antennes-relais pour distribuer une connexion Internet dans toutes les régions du Globe.
Et Stephen Elop, P-DG de Nokia, d’en conclure, dans le communiqué (document PDF) relatif au lancement d’Internet.org, que « l’accès Internet pour tous sera la prochaine révolution industrielle« . Le dirigeant est secondé dans son propos par Qualcomm, qui entend « résorber la fracture numérique« .
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Crédit illustration : Toria – Shutterstock.com
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